« Au départ, j’ai toujours été fasciné par les nuages, enfant, adolescent, adulte, artiste. Les nuages me passionnent, je les observe et les photographie depuis plusieurs années de façon intuitive, sans but particulier. »
« Blanc de plomb et bleu de Prusse, études sur les nuages » 2014
L’œuvre se veut narrative et évocatrice. Parmi les référents associés à ces représentations de nuages, notons par exemple, le sens d’universalité, de changement, de contemplation et de rêve. Il serait réducteur de s’en tenir à ces évocations, mais ce sont des valeurs qui l’ont poussé à développer sur ce thème. Les nuages agissent comme une source infinie de matière à observer sans qu’il n’y ait aucune référence directe aux multiples frontières créées par l’homme. Pour l’environnement particulier de l’atrium, l’artiste a conçu une œuvre qui tisse une multitude de liens étroits entre ses préoccupations en tant qu’artiste et les objectifs spécifiques du programme d’intégration. Développée en deux volets principaux l’œuvre est constituée, du côté sud d’une murale en trois sections, représentant des vues rapprochées des pourtours de nuages. L’ensemble des clichés mettent en évidence les anfractuosités caractéristiques des cumulus et, de façon plus globale, la murale elle-même constitue une suite irrégulière de formes dans les tons de bleus et de blanc. L’autre murale du côté nord, est constituée d’une mosaïque de photographies de nuages sur fond gris neutre. Ce regroupement représentant une variété de ciels et de types de nuages, entre en dialogue avec l’autre murale et aussi avec l’écran lumineux qui est placé devant, à la hauteur du garde-corps.
Matériaux : photographies, aluminium recyclé, (transfert photographique sur aluminium par sublimation).
Dimensions : 2,44 m x 19 m, 2,44 m x 6,5 m
Emplacement : Atrium nord et sud de l’hôpital adulte
Mieux connaître l'artiste
Denis Farley vit et travaille à Montréal où il a obtenu une maîtrise en beaux-arts de l'Université Concordia (1984). Il enseigne à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM depuis 1998. Révélant souvent des espaces industriels ou technologiques, ses oeuvres photographiques récentes questionnent les relations entre la nature et l'environnement urbain. Son travail a été diffusé à de nombreuses occasions au Canada, aux États-Unis et en Europe. Ses œuvres se retrouvent parmi plusieurs collections publiques et privées, notamment celles du Musée d'Art Contemporain de Montréal, du Musée Canadien de la Photographie Contemporaine à Ottawa, du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée National des beaux-arts du Québec, du Musée de la Photographie de Charleroi, et du Fonds National d'Art Contemporain à Paris.