Le Centre des naissances du CUSM offre des soins de la plus haute qualité
C’est au Centre des naissances de l’Hôpital Royal Victoria du CUSM que plus de 3700 êtres humains commencent leur vie chaque année. Le Centre a succédé au University Lying-in Hospital fondé en 1843. Les lumières y sont toujours ouvertes et l’activité ne cesse pas. C’est aussi l’endroit où ian Popple, membre de l’équipe des Affaires publiques du CUSM, et Annie DeMelt, reporter à l’antenne de CTV, ont vu naître leur premier enfant, par un froid matin d’hiver au début de l’année.
« Nous avons opté pour le Centre des naissances du Royal Vic à cause de sa longue tradition et de sa grande réputation », déclare Mme DeMelt. « Nous étions aussi rassurés du fait qu’il n’y a pas de meilleur endroit en cas de complications. »
Le Centre des naissances est ouvert à tous les parents, mais c’est aussi un centre de soins tertiaires, où les autres hôpitaux réfèrent les cas à risque élevé—les unités de soins intensifs adultes et néonatals se trouvent à proximité. Des médecins et du personnel infi rmier y sont présents en tout temps. Le Centre est doté de deux salles d’opération et peut compter sur ses propres génératrices advenant une panne de courant. il y a plus : des spécialistes du CUSM de presque toutes les disciplines de la médecine sont sur place jour et nuit pour intervenir auprès des patientes en cas d’urgence.
« En tout temps, on compte ici de 15 à 20 pour cent de patientes à risque élevé », affirme Luisa Ciofani, infirmière clinicienne spécialisée en obstétrique et consultante en lactation iBCLC (international Board Certified Lactation Consultant) au Centre. « Par exemple, si la maman souffre de troubles cardiaques ou de diabète depuis plusieurs années, elle aura besoin de d’assistance et de suivi. Les mamans dont le travail a commencé avant terme peuvent aussi venir chez nous, car nous disposons de ressources pour prendre soin des prématurés. »
Pas de café ce matin-là
Pour Annie DeMelt, l’expérience a commencé, comme c’est souvent le cas, sans prévenir et à un bien mauvais moment. Elle venait d’acheter un déca lorsqu’elle a perdu les eaux—le travail allait s’amorcer. « J’ai laissé faire le café et me suis rendue à la maison pour prendre mes effets » raconte Mme DeMelt en riant. « Mais nous ne savions pas s’il fallait se rendre à l’hôpital sur-le-champ parce que je ne sentais aucune contraction. Finalement, nous avons décidé que c’était le moment. » En début d’après-midi, toujours pas de contraction. L’équipe soignante décide de provoquer l’accouchement. Mme DeMelt est optimiste et se voit avec son bébé dans les bras en début de soirée.
Tout un « travail »
« Le médecin nous a dit : “C’est un long processus, ne vous attendez à rien rapidement“ explique Mme DeMelt. « Et c’était vrai. Le travail porte bien son nom. L’équipe soignante était exceptionnelle et nous inspirait confiance. Nous en avons rencontré plusieurs, car nous somme restés pendant trois quarts de travail. »
La Dre Tania Azar, résidente, qui assistait pour l’accouchement, sait pourquoi les patientes et les visiteurs apprécient le professionnalisme et le travail d’équipe. « C’est extraordinaire de travailler au Centre des naissances », dit-elle. « Nous avons une équipe formidable de médecins et de personnel infirmier qui assurent les meilleurs soins possibles aux patientes. Notre objectif est de toujours avoir des mamans et des bébés en santé. »
Pour soulager la douleur: plusieurs options :
Bébé Logan fait entendre sa présence. il est l’un des 3700 bébés qui naissent au CUSM chaque année. De gauche à droite : Marie-Pierre Lebreux, infi rmière, Oumalker Mohamed, infirmière, la patiente Annie DeMelt, bébé Logan, la Dre Tania Azar et le Dr William Goldsmith. Souad zaaboul, infi rmière et membre de l’équipe, n’apparaît pas sur la photo.
« En plus d’être d’une très grande compétence, ces personnes ont énormément d’empathie » affirme Mme DeMelt. « Elles étaient chaleureuses et aimables. Dès qu’elles voyaient que j’avais besoin d’alléger la douleur et que je résistais, elles m’offraient différentes options. J’ai fi nalement choisi l’épidurale et tout s’est parfaitement déroulé par la suite. »
Selon Mme Ciofani, il y a très peu de complications. « Les rares fois où cela se produit, nous sommes capables d’aider les familles—et les collègues—à passer au travers. »
Depuis trois ans, le Centre fait partie du programme AMPROOB (Approche multidisciplinaire en prévention des risques obstétricaux), un programme d’assurance qualité implanté à travers le Québec, qui aide tous les intervenants du Centre à travailler plus effiacement en équipe.
L’histoire a connu une fin heureuse. À trois heures et trois minutes du matin, Annie DeMelt a donné naissance à un petit garçon, Logan Jack.
Ian Popple ajoute : « On nous a transférés aux soins post-partum où de nombreux tests et examens physiques ont été faits immédiatement : sang, yeux, peau, ouïe, etc. ils vérifient tout, car la plupart des familles ne sont là que pour une journée après l’accouchement et, comme nous, sont des néophytes qui ont besoin de conseils et d’encouragements. »
Moins de 48 heures après son arrivée au Centre, la famille Popple a quitté les soins post-partum et est rentrée à la maison où l’attendait une nouvelle vie. Après toute la fatigue, l’excitation et l’inquiétude, Annie DeMelt se rappelle d’une chose : « Le moment le plus mémorable, c’est quand j’ai aperçu son visage. J’avais rêvé à ça, j’avais passé des mois à penser à lui et, enfin, je pouvais dire : c’est TOI! »
Le Centre des naissances du CUSM: hier, aujourd'hui et demain
HIER
1843: Ouverture du University
1887: Nouvelle appellation : Montreal Maternity Hospital
1926 : Transfert des fonctions du Montreal Maternity Hospital à l’Hôpital Royal Victoria
1994 : Ouverture du Centre des naissances de l’Hôpital Royal Victoria
AUJOURD'HUI
LES Patients
- 3734 naissances au cours de la denière année
- Séjour moyen après un accouchement spontané par voie naturelle : de 36 à 48 heures
- Séjour moyen après une césarienne : 72 heures
- Proportion de patientes à risque : 15 à 20 pour cent
Le Personnel
- 20 obstétriciens, dont sept spécialistes en fœtologie maternelle
- Une gestionnaire en soins infi rmiers et deux adjointes
- 68 infi rmières diplômées
- Quatre infi rmières auxiliaires licenciées
- Neuf préposées aux patientes
- Sept employés de bureau
DEMAIN
À l’ouverture du Campus Glen en 2014, le Centre sera la seule installation de ce genre au Québec, regroupant à l’interne des sous-spécialités en soins adultes et pédiatriques. Les patientes à haut risque seront traitées au même endroit, de sorte que les mamans et les nouveau-nés ne seront pas séparés.