Des jardins thérapeutiques pour nos patients
Un jardin hors du commun sera aménagé aux abords du Centre du cancer et de l’Institut de recherche au cours de l’été. Dans le but de créer un espace de repos à la fois apaisant et énergisant, le Jardin des sens sera composé uniquement de fleurs, de plantes et d’arbres qui stimulent les cinq sens : la vue, l’odorat, le goût, l’ouïe et le toucher.
La sélection des végétaux n’a pas été une mince tâche. Les critères étaient fondés sur la résistance aux maladies, sur l’impact des sels de dégel et sur la biodiversité. Les végétaux devaient également répondre aux critères LEED, puisque le projet du site Glen recevra une certification argent. Ainsi, des plantes qui retiennent l’eau, par exemple, devaient faire partie de la sélection. Pour conserver le côté apaisant du jardin, on a éliminé les arbustes à production de pollen élevée. Des végétaux, déjà utilisés en milieu urbain, font aussi partie du jardin en raison de leur facilité d’entretien. Enfin, tous les végétaux retenus dans le Jardin des sens ne contiennent aucune toxicité dans les racines, le tronc, les feuilles et les fruits, puisqu’ils doivent aussi stimuler le goût.
Comment un jardin peut-il stimuler les cinq sens?
Les plantes pubescentes, telles que le vinaigrier et la sauge d’Afghanistan, se distinguent par leur texture stimulant le toucher. Les plantes comme le lilas et le rosier, quant à elles, stimulent l’odorat. Les feuillages du saule et du pommetier, par exemple, nous en mettent plein la vue grâce à leurs couleurs vives. Les fruits comestibles, tels que le framboisier, le groseillier et le cassissier, réveillent le goût, tandis que des plantes qui bruissent au le vent, comme le pin rouge, la briza media et l’ensemble des feuillus, aiguisent la sensibilité de l’ouïe.