Le 21 septembre est la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer
Les chercheurs du CUSM sont des fers de lance en matière d’innovation pour la cure de cette maladie
L’Alzheimer touche 500 000 Canadiens, cinq millions de Nord-Américains et 25 millions de personnes à l’échelle mondiale. Ces chiffres devraient quadrupler d’ici à 2050. À l’Institut et Hôpital Neurologique de Montréal du Centre Universitaire de Santé McGill (CUSM), nos chercheurs utilisent les techniques les plus avancées pour démystifier la maladie d’Alzheimer.
Voici quelques-uns d’entre eux :
Dre Edith Hamel
La recherche de la Dre Hamel porte sur la régulation de l’apport sanguin au cerveau. Ses travaux visent à comprendre comment les cellules nerveuses contrôlent le débit sanguin régional dans le cerveau et comment cette relation est altérée dans des états pathologiques comme la maladie d’Alzheimer. Ses travaux pourraient contribuer à la mise au point de nouveaux médicaments qui préserveraient un apport sanguin normal au cerveau, pouvant ainsi retarder l’apparition des troubles cognitifs chez les personnes âgées à risque de développer la maladie d’Alzheimer.
Dr Louis Collins
Louis Collins et ses collègues ont développé une technique non effractive pour prédire l’apparition précoce de la maladie et le rythme de sa progression avec un degré élevé de précision. La technique a recours à l’IRM pour mesurer les changements dans la forme du cerveau vivant. En mettant en corrélation les changements observés chez un patient et les données d’une base formée par les images de milliers de patients, le Pr Collins arrive à prédire si l’état d’une personne restera stable ou se dégradera. Le développement d’un outil d’IRM faciliterait la mise au point de médicaments pour traiter le stade prodromique de la maladie d’Alzheimer (MCI).
Dr Alan Evans
Le Dr Evans mène un projet utilisant CBRAIN, la Plateforme informatique canadienne de recherche sur le cerveau. Cette plateforme fournit aux chercheurs un portail Web donnant accès à l’infrastructure informatique canadienne à haut rendement. Elle est intégrée à des initiatives de recherche sur la maladie d’Alzheimer mises de l’avant au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Inde, en Chine et en Corée, et jumelée à LORIS, la base de données en ligne d’usage très répandu. Le projet même vise à intégrer, sous un même toit, les données d’image, comportementales et génétiques issues de grands travaux axés sur cette maladie, et dont les chercheurs canadiens pourront se servir afin de mener des analyses informatiques approfondies. Dr Evans a notamment reçu le prix national Margolese de la recherche sur les maladies du cerveau.