Mai est le Mois national de la physiothérapie!
Merci à tous nos physiopthérapeutes pour leur dévouement indéfectible à la promotion de la santé et à la prévention des blessures et pour leur travail, grâce auquel ils traitent un large éventail de conditions et améliorent la forme physique et le bien-être de nos patients.

Howell Lin
Howell Lin
Howell Lin, un physiothérapeute à l’Hôpital général de Montréal (HGM) depuis 1991, affirme que son travail a toujours été axé sur l’aide aux patients. « Le fait que je puisse faire une différence dans la vie d’une personne lorsque celle-ci se trouve à l’hôpital est très satisfaisant », déclare Lin. « C’est toujours enrichissant de travailler avec nos patients et de les regarder évoluer tout au long du processus de réadaptation. »
Lorsqu’il était plus jeune, Lin a dévoué une partie de son temps libre au bénévolat auprès des personnes âgées au sein de sa communauté de la langue chinoise, ce qui l’a aidé, comme il l’affirme, à tracer sa voie professionnelle. « Lorsque j’étudiais la physiothérapie, bon nombre d’étudiants voulaient travailler dans le domaine sportif. Mon objectif était tout autre : je voulais travailler auprès des personnes âgées », déclare-t-il.
Pour Lin, travailler au sein d’un hôpital signifie travailler au sein d’une équipe. « Je me spécialise en neurologie, neurochirurgie et en traumatismes cérébraux », affirme Lin. « Je m’implique également dans les initiatives de recherche avec des équipes pluridisciplinaires et ensemble, nous tentons de comprendre comment les cas de blessure grave à la tête peuvent évoluer dans le temps ou comment nous pouvons mieux orienter les patients confus dans les hôpitaux.
L’ampleur du cas n’a aucune importance. « Aider une personne à se déplacer de nouveau, même si ce n’est que par de petits pas, voilà ce qui rend mon travail aussi satisfaisant.

Marie France Lanoie
Marie- France Lanoie, physiothérapeute
Marie-France Lanoie, physiothérapeute à l'Hôpital neurologique de Montréal (HNM) et à l'Hôpital Royal Victoria depuis 1999, travaille surtout auprès des patients atteints de troubles neurologiques, notamment la sclérose latérale ayotrophique (SLA). Avec l'aide de ses collègues et partenaires du milieu, elle cherche constamment à optimiser l'autonomie des patients. « Nous formons une équipe multidisciplinaire et partageons une approche auprès des patients et des familles qui me tient particulièrement à coeur », dit-elle.
« Je crois en l'approche qui traite la personne en un tout. C'est important pour moi de ne pas juger, de ne rien imposer et de chercher, avec le patient et ses aidants, des solutions adaptées à leur réalité. Certains patients vivent des pertes de mobilité irréversibles, et notre rôle est de les aider et de les guider dans leur cheminement. Un simple merci, un sourire ou un regard évocateur sont très gratifiants. »
Tout comme elle soutient ses patients, le CUSM la soutient dans son cheminement professionnel. Au fil des ans, elle a eu l'occasion de se former en continu au niveau mondial, d'obtenir des certifications et de participer à plusieurs projets de recherche. Elle a donné des conférences dans diverses régions du Québec et a également présenté à l’international. Elle apprécie vraiment que le CUSM soutienne le développement professionnel et les projets d'amélioration des services.

Nancy Alarie
Nancy Alarie, HME
Demandez à Nancy Alarie, physiothérapeute à l’Hôpital de Montréal pour enfants depuis les 22 dernières années, de vous parler des moments qu’elle chérit le plus dans le cadre de ses interactions avec les patients et elle vous répondra sans hésitation.
« Lorsque l’on éclate de rire! » dit-elle. « On rit quand c’est drôle, mais on rit aussi de toutes sortes de banalités!
Et, j’adore voir les yeux d’un enfant s’illuminer lorsqu’il réussit à accomplir une tâche qui lui a demandé beaucoup d’effort. L’étincelle qui dit “J’ai réussi! C’est génial! »
Lorsqu’elle n’est pas à la maison en train de dévorer un bon roman ou nager l’été avec sa fille de 9 ans, Nancy consacre 3 jours par semaine à aider les jeunes patients atteints de fibrose kystique, ainsi que ceux admis à l’Unité de soins intensifs pédiatriques et ceux ayant récemment subi une chirurgie cardiaque.
« Mes interventions sont parfois les mêmes, peu importe la condition du patient, alors que certains des traitements que j’administre sont très différents dépendamment du diagnostic de l’enfant », explique-t-elle.
Nancy dédie ses deux autres journées de la semaine aux patients atteints de fibrose kystique dans un contexte clinique, à la maison ou à l’école, et à la recherche en fibrose kystique.
« Dès que j’ai commencé mon stage en pédiatrie au Children, j’ai su que je voulais travailler ici! », dit-elle le sourire aux lèvres.

Angela Yung
Angela Yung, physiothérapeute à l’HRV
Angela Yung, une des 20 physiothérapeutes qui travaillent à l’Hôpital Royal Victoria (HRV), adore faire partie de l’équipe et partager des informations avec ses collègues. « Je suis en mesure de faire ce que j’aime parce que l’équipe avec laquelle je travaille me permet de le faire », dit Yung. « J’ai le soutien de l’ensemble du département. »
Cette jeune travailleuse sociale dynamique consacre ses matins à aider les patients externes qui sont atteints de lymphœdème à apprendre des exercices et des techniques de bandage de compression pour réduire l’enflure. L’après-midi, elle aide les patients hospitalisés ayant récemment subi une chirurgie à se remettre sur pieds. Son superviseur, Patricia Barassi, physiothérapeute et coordonnatrice des patients admis à l’HRV/HNM, décrit Yung comme étant « une professionnelle rigoureuse, dotée d’une profonde soif de savoir, orientée envers les objectifs et débordante de compassion et d’humilité. Tous les patients qui ont eu le plaisir de connaitre Angela savent à quel point elle est unique et dévouée. »
L'idée de poursuivre une carrière en physiothérapie a d'abord fait surface à la suite d’une blessure survenue alors que Yung était enfant. Le traitement de la blessure lui a permis d’être témoin des bienfaits et de la richesse du travail de physiothérapeute. « J’apprécie énormément la diversité du domaine », dit-elle, « il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre! »