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Le mois de mai est le Mois national de la physiothérapie

Les physiothérapeutes et les thérapeutes en réadaptation physique (TRP) sont des membres importants de l’équipe de soins du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Ils travaillent avec une grande variété de patients, pour qu’ils retrouvent leur force, leur amplitude de mouvement et leur mobilité à la suite d’une maladie, d’une blessure ou d’une chirurgie. À la fois professeurs et coachs, ces professionnels de la santé aident nos patients à se remettre sur pieds. Voici nos experts de la réadaptation.

Michael Grosse

Michael Grosse

Alors que Michael Grosse entre dans l’incroyable nouveau gymnase de physiothérapie du site Glen du CUSM, il dit : « les choses reprennent le cours normal. La majorité de notre équipement est déjà ici, et nous traitons les patients comme d’habitude. »

M. Grosse est le coordonnateur des patients externes du service de physiothérapie adulte du Glen. Il supervise le flux de patients, en s’assurant que ces derniers sont traités le plus rapidement possible. Il est également responsable de ses tâches de physiothérapeute auprès de patients aux états de santé variés. « Les bons physiothérapeutes, dit-il, doivent posséder d’excellentes aptitudes sociales et un talent d’enseignement ». 

« Les consultations deviennent quand même assez routinières après un certain temps, mais chaque personne est différente. Certains patients saisissent facilement les exercices, alors que d’autres ont besoin de plus d’encadrement, explique-t-il. Nous devons comprendre comment le problème affecte chacun d’entre eux en tant qu’individu pour les aider à guérir. »

M. Grosse croit qu’en tant qu’experts de la réadaptation physique, les physiothérapeutes joueront un plus grand rôle au sein des hôpitaux, des cliniques et des centres de réadaptation dans le futur.

« Il s’agit d’une profession stimulante et enrichissante en pleine croissance, » explique-t-il.

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Filiz Avsar

Filiz Avsar

La physiothérapeute Filiz Avsar travaille à la clinique externe de jour de l’Hôpital général de Montréal (HGM) et reçoit différents types de patients qui doivent tous se réadapter à la suite d’une blessure ou d’une maladie.

« Nous avons recours à des thérapies manuelles et à différents appareils pour guider la guérison des patients à la suite d’une fracture, d’un traumatisme crânien, d’une chirurgie de cancer du sein, etc. explique-t-elle. Nous voulons qu’ils retrouvent leur force, leur  capacité de mouvement et leur mobilité autant que possible. »

L’environnement de travail de l’HGM permet à Mme Avsar de « prendre le temps qu’il faut avec les patients pour leur fournir un traitement de qualité. » 

« Certains cas sont complexes, mais nous devons toujours écouter/tenir compte de l’angoisse ou (de) la peur du patient, en plus de sa blessure », dit-elle. « Et on doit les encourager au maximum. » Avsar apprécie surtout le défi d’accompagner les patients jusqu’à ce qu’ils soient assez bien pour quitter l’hôpital. 

« Au sein de plusieurs autres professions, on ne voit pas l’impact que l’on a sur les patients, dit-elle, mais ici, on les accompagne dès le lendemain de leur chirurgie ou de leur blessure, jusqu’à la guérison. On sait qu’on a vraiment contribué à les aider. »

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Marie-Hélène Pilon

Marie-Hélène Pilon

Physiothérapeute à l’Hôpital de Montréal pour enfants depuis plus de 15 ans, Marie-Hélène Pilon travaille avec des enfants atteints d’une multitude de problèmes de santé et de maladies. « Je vois surtout des enfants entre la naissance et cinq ans, explique-t-elle. Ils ont divers problèmes, allant des retards du développement et de la motricité à des troubles neurologiques pédiatriques plus complexes. »

Madame Pilon participe également au traitement des patients ayant des lésions du plexus brachial. Seule physiothérapeute de l’HME à être spécialisée auprès de ce type de patients, elle collabore étroitement avec un plasticien pour déterminer si chaque patient peut être opéré et assurer le suivi après l’opération. 

Mère de deux enfants de sept et neuf ans, madame Pilon affirme que la physiothérapie s’est révélée un choix de carrière idéal, car cette profession réunit trois des choses qu’elle aime le mieux : travailler avec les enfants, demeurer active et aider les autres. 

Madame Pilon, qui vient tout juste de déménager dans les nouveaux locaux de l’Hôpital de Montréal pour enfants au site Glen, a hâte de travailler avec ses patients dans ce tout nouvel environnement. « Le gymnase de physiothérapie a une belle vue sur la ville. Il est très éclairé et accueillant pour les familles », constate-t-elle.

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Mélanie St-Gelais

Mélanie St-Gelais

« J’aime réautonomiser les patients », explique Mélanie St-Gelais, une physiothérapeute de l’Hôpital neurologique de Montréal (HNM) qui aide les patients à regagner leur autonomie à la suite d’une chirurgie du cerveau. « Les exercices que j’enseigne à mes patients sont conçus pour les aider à se sentir mieux. Mon travail est très gratifiant. » 

Mme St-Gelais voit d’abord ses patients dans leur chambre le lendemain de leur chirurgie. « On évalue les patients et on les aide à sortir du lit et à marcher. Lorsqu’ils ont besoin de plus de réadaptation, on les reçoit dans le gymnase. »

Elle est ravie du gymnase nouvellement rénové du Neuro, un espace spacieux, coloré et très bien équipé.

« C’est un endroit très vivant et les patients l’apprécient énormément, dit-elle. Ils peuvent voir les autres patients qui sont maintenant capables de marcher et s’en inspirer. Ou, à l’opposé, lorsqu’ils aperçoivent un nouveau visage, ils remarquent à quel point ils ont fait du progrès! »

« Les physiothérapeutes sont à la fois des professeurs et des coachs, dit-elle. Et, nous avons tous un point en commun : une passion pour le mouvement! »

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Marie Danielle Blanchette

Marie Danielle Blanchette 

Marie Danielle Blanchette a toujours voulu s’occuper des gens. Après une formation collégiale de trois ans, elle est devenue thérapeute en adaptation physique (TRP), une profession reconnue uniquement dans la province du Québec. En ce moment, elle travaille au Département de physiothérapie du CUSM au site Glen.

« Contrairement aux physiothérapeutes, je ne peux pas poser de diagnostics, explique-t-elle. Et je ne peux pas m’occuper des enfants ou des patients avec des conditions aiguës sans supervision. Par contre, je peux réaliser des évaluations fonctionnelles et traiter une clientèle variée. »

Mme Blanchette se trouve chanceuse de pouvoir travailler dans le milieu hospitalier, un environnement qui l’attire. 

« C’est un défi de travailler avec des patients plus fragiles, postchirurgie, dit-elle. J’aime aussi être en contact avec les personnes âgées, leur parler et les encourager. Ils ont beaucoup à nous apprendre! »

Les installations flambant neuves au Glen rendent son travail encore plus agréable.

« Au Glen, nous avons de l’espace, deux gymnases et toute sorte d’équipements qui faciliteront la réadaptation de nos patients. »

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