Découvrir l’inhalothérapie : perspectives et consolidation internationale !
Les inhalothérapeutes jouent un rôle indispensable dans la prise en charge des patients gravement malades, qui subissent des interventions chirurgicales ou qui sont atteints de maladies pulmonaires chroniques. Leurs compétences cliniques et leur esprit critique doivent être de premier ordre. Pour célébrer le début de la semaine de l’inhalothérapeute, voici cinq faits importants sur le travail essentiel des thérapeutes respiratoires.
Les inhalothérapeutes sont en première ligne des soins intensifs. Ils sont les experts à contacter lorsque les patients ont besoin d’une réanimation ou d’une assistance respiratoire avancée, et ils jouent un rôle crucial dans les appels de code bleu, en s’assurant de gérer la ventilation et l’oxygénation du patient. Grâce à eux, les patients reçoivent immédiatement des soins respiratoires cardio-pulmonaires. Ces derniers jouent le plus souvent un rôle crucial dans la prise en charge des patients en état critique au service d’urgence, à l’unité de soins intensifs ainsi qu’au bloc opératoire.
Chaque salle d’opération du CUSM est dotée d’un inhalothérapeute. En raison de la complexité des interventions chirurgicales pratiquées au CUSM, la présence de celui-ci au sein de l’équipe d’anesthésie permet d’assurer la meilleure qualité de soins possible pendant la visite périopératoire du patient. L’inhalothérapeute travaille en étroite collaboration avec l’anesthésiste pour que tout se passe bien et en toute sécurité.
Les inhalothérapeutes travaillent dans les laboratoires du sommeil et du fonctionnement pulmonaire pour aider à diagnostiquer et à traiter les troubles du sommeil et les maladies pulmonaires. Ils contribuent à l’évaluation et à la prise en charge des pathologies (telles que l’apnée du sommeil, l’asthme, la BPCO) aux côtés d’une équipe pluridisciplinaire. Leur expertise dans les laboratoires de sommeil et de pneumologie aide les patients à mieux se reposer et à être en meilleure santé.
Le domaine des thérapies respiratoires est confronté à d’importantes pénuries. Cette situation touche l’ensemble de la province ; seulement 150 nouveaux diplômés entrent dans le domaine chaque année au Québec ; cependant, avec les départs à la retraite et ceux qui quittent la profession pour d’autres raisons, le gain net est d’environ la moitié de ce chiffre. Pour remédier à ce problème, le CUSM cherche activement à attirer des inhalothérapeutes expérimentés à l’étranger. Cette année, grâce à une nouvelle initiative conjointe des ministères de la Santé, de l’Éducation et de l’Immigration, le CUSM a accueilli cinq professionnels de Tunisie, d’Algérie et du Maroc possédant une vaste expérience de l’anesthésie, afin qu’ils effectuent des stages en soins intensifs, en anesthésie, en pédiatrie et en évaluation de la fonction pulmonaire.
« La plupart d’entre eux ont immigré ici avec leur famille », explique Davy Lambiris, coordonnateur des Services multidisciplinaires pour adultes. « Ce sont des personnes extrêmement dévouées ! Elles consacrent beaucoup de temps et d’efforts à leurs études. Elles s’en sortent brillamment. »
Vous pourriez rencontrer l’un de ces fameux professionnels à l’Hôpital de Lachine, au Neuro, à l’Hôpital général de Montréal, à l’Institut thoracique de Montréal, à l’Hôpital pour enfants ou à l’Hôpital Royal Victoria ! Chaque recrue s’est engagée à joindre le CUSM une fois que son programme intensif de 10 mois au CÉGEP sera terminé et qu’elle aura obtenu son permis d’exercice.
Les inhalothérapeutes participent activement aux processus décisionnels liés aux soins des patients. Ils jouent un rôle crucial dans l’approche multidisciplinaire du CUSM, en offrant une expertise spécifique et en travaillant en étroite collaboration avec les médecins pour prodiguer des soins aux patients. Lori Seller, gestionnaire à l’Hôpital pour enfants, raconte un cas où un inhalothérapeute a insisté sur le fait que les symptômes respiratoires ne s’additionnaient pas, ce qui a conduit à un examen plus approfondi et à la constatation que le problème du tout-petit était d’ordre cardiaque plutôt que respiratoire :
« L’évaluation minutieuse, le jugement clinique et la défense des intérêts de la patiente ont permis à cette dernière de bénéficier d’un suivi, d’un diagnostic et d’un traitement adéquats. Les inhalothérapeutes sont souvent d’une valeur inestimable pour assurer la réussite du traitement ! » partage Lori.