En février, c'est le mois de la psychologie !

Au CUSM, plus de 70 psychologues aident les patients des sites adultes et pédiatriques. À l'occasion de la célébration du Mois de la psychologie en février, découvrons quelques informations importantes à leur sujet !  

Les psychologues du CUSM contribuent au Programme de transition consultation-liaison et à la Clinique de psychologie pédiatrique. Faisant partie de l’équipe de consultation et de liaison en psychiatrie, le Programme de transition fournit une évaluation de la santé mentale aux patients adultes des cliniques médicales et chirurgicales externes, c’est-à-dire aux patients dont la santé mentale est affectée par un diagnostic ou un traitement médical. Les patients sont orientés vers les services appropriés au sein du CUSM ou de la communauté. De même, à l’Hôpital de Montréal pour enfants, la Clinique de psychologie pédiatrique s’occupe des jeunes ayant des problèmes de santé mentale importants reliés à leur état de santé. Grâce au travail des psychologues, aucun patient n’est laissé seul face à ses besoins.

Nos psychologues travaillent d’arrache-pied non seulement dans le cadre de programmes de santé mentale (troubles de l’humeur et de l’anxiété, troubles de la personnalité, TOC, etc.), mais aussi dans des cliniques médicales spécialisées dans les maladies de l’intestin irritable, les lésions cérébrales traumatiques, les maladies virales chroniques et l’oncologie. Les psychologues participent à l’élaboration et à la mise en œuvre de stratégies d’évaluation psychosociale pour les patients en cardiologie et en transplantation. Cette évolution reflète l’expansion du rôle des psychologues, qui se retrouve aussi à l’échelle nationale et internationale. Les psychologues sont de plus en plus reconnus pour leur rôle dans le traitement des maladies physiques. Cela nous renvoie au point central suivant.

Les psychologues comprennent le lien profond qui existe entre la santé mentale et la santé physique. Leur expertise permet d’améliorer les interventions médicales, en s’attaquant aux problèmes psychologiques qui accompagnent les maladies ou les blessures. « Il s’agit d’optimiser les résultats d’une intervention sanitaire », explique Jennifer Russell, chef du département de psychologie des sites adultes du CUSM. « Lorsque nous aidons les patients à gérer leur stress, à surmonter les difficultés émotionnelles, à améliorer leur concentration, à faire face à l’incertitude et à développer leur résilience émotionnelle, nous renforçons leur traitement médical en améliorant la fidélité au traitement, en favorisant la confiance en son efficacité et en améliorant le bien-être général. »

Jennifer Russell
Jennifer Russell

 

Les psychologues ont commencé à utiliser la réalité virtuelle pour traiter les phobies et les troubles anxieux. Cette approche innovante permet aux patients de s’immerger dans des environnements simulés pour faire face à certaines peurs, comme la peur de l’avion ou des hauteurs. C’est une façon originale d’offrir un traitement à des personnes pour qui la thérapie traditionnelle représente un défi. Les scénarios simulés peuvent aider les patients à atteindre des objectifs qui semblaient auparavant insurmontables.

L’un des principes fondamentaux de la psychologie est la fixation d’objectifs. Les psychologues ont pour mission d’aider les gens à se fixer des objectifs pertinents et réalisables. Au CUSM, nous avons le privilège d’avoir des psychologues hautement qualifiés qui guident les patients dans l’établissement d’objectifs clairs et réalisables qui améliorent leur bien-être et leur qualité de vie en général.

« Ces objectifs sont aussi souvent liés à la poursuite d’activités significatives telles que le retour à l’école ou l’établissement de relations plus solides », explique Jennifer. « La thérapie ne se limite pas à la gestion des symptômes, bien qu’il s’agisse d’un élément central de notre travail. Il s’agit également de donner aux personnes concernées les moyens de mener une vie pleine et épanouissante. »