Des Montréalais visitent le Centre de traumatologie de l’Hôpital général de Montréal
La semaine dernière, les Montréalais étaient invités à la visite du Centre de trauma de l’Hôpital général de Montréal. La visite faisait partie de l’événement provincial qu’est Le 24 heures des sciences. La guide de la visite, Tara Grenier, est une professionnelle de la prévention des blessures de CODE TRAUMA, un programme soutenu par CODE ViE : la Fondation de l'Hôpital général de Montréal. Elle a d’abord convié le groupe dans une magnifique salle de conférence pour une présentation. Même si la salle offrait une magnifique vue du centre-ville, tous les yeux étaient tournés vers Tara qui maîtrisait bien l’art de capter l’attention de chacun avec des informations précises sur les accidents et leur prévention.
Avant que la visite proprement dite ne débute, les participants se sont présentés tour à tour en abordant les raisons de leur visite : « Ma fille est intéressée par l’école de médecine », a confié une participante. « Je suis venue ici avec elle aujourd’hui pour en apprendre sur la traumatologie ».
« Je suis étonnée de constater à quel point une équipe peut se rassembler pour sauver la vie de quelqu’un », a affirmé une autre.
« Je travaille à la banque de sang au Glen et à l’HGM et je suis intéressée de découvrir l’autre côté des choses. Je suis venue connaître l'état des patients lorsqu'ils arrivent, et comment ils sont évalués, en particulier lorsqu’il s’agit de patients qui saignent abondamment. »
« Je veux être plus familière avec le processus pour mieux comprendre comment il pourrait s’appliquer aux patients qui sont Témoins de Jéhovah ».
Est alors venu le temps de la présentation du dernier participant. Il s’est adressé au groupe d’une voix douce et, sur un ton de confidences, a partagé la raison de sa visite : il s’était miraculeusement rétabli d’une grave blessure cérébrale après avoir été soigné au HGM. « Je veux découvrir la trajectoire que j’ai suivie — je ne me souviens pas de grand-chose. Cela fait partie de mon processus de guérison, c’est une façon pour moi de me rappeler que j’ai de la chance. » Il a ensuite montré à tout le monde la cicatrice qui témoignait de sa survie. Un sentiment de camaraderie s’est alors installé au sein du groupe qui s’est mis en route pour la visite.
Une expérience concrète
Si les couloirs étaient calmes ce jour-là, Tara a peint une vive image du travail d’équipe rapide qui se met en place lorsqu’un patient arrive au service d’urgence. Les visiteurs sont entrés dans une salle de traitement lumineuse et spacieuse et se sont postés à la périphérie du lit. Tara a alors lancé un appel aux volontaires pour mieux illustrer combien nombreuses sont les personnes qui se rassemblent pour sauver la vie d’un patient.
La visite s’est poursuivie dans la salle du CT scan et aux soins intensifs ou les participants ont pu observer le personnel médical. Quelques employés — un technicien en imagerie médicale, une infirmière et un inhalothérapeute — ont pris le temps de discuter avec le groupe.
La rencontre s’est terminée avec le témoignage de Nicolas Steresco, qui a lui-même survécu à de graves blessures et qui est devenu grand ambassadeur de la prévention. Nicolas est bien connu à Montréal pour son implication. En plus de donner des conseils empreints de sagesse, il a exhorté le groupe à rester prudent dans ses activités quotidiennes et à réfléchir par deux fois avant de s’engager dans un comportement à risque.
« Lorsque tu te blesses, que la blessure soit légère ou sévère, la douleur reste la douleur. Il y a des blessures qui changent ta vie. Elles affectent tes émotions. Elles affectent ta famille. Mon message n’est pas de dire aux gens d’éviter certaines activités et d’arrêter d’avoir du plaisir — tout ce que je dis est de faire les bons choix. Tu peux choisir de ralentir de 10 ou 20 km/h sur l’autoroute. Tu peux choisir de mettre ton casque. Tu peux choisir d’y penser par deux fois. »
Des remerciements tous spéciaux à l’équipe du programme de traumatologie CODE TRAUMA et à la Fondation de l’HGM, à Tara Grenier ainsi qu’à Alicia Sauro, coordonnatrice administrative du département de traumatologie.