Faire briller les femmes du CUSM - commençons par l’Hôpital général de Montréal!

La Journée internationale des droits des femmes est le 8 mars, mais comme il y a beaucoup de femmes incroyables qui travaillent au CUSM, nous voulons célébrer leurs réalisations tout au long de la semaine.

Saviez-vous que le personnel du CUSM est composé de plus de 70 % de femmes? Nous souhaitons profiter de l’occasion pour souligner le travail des femmes du CUSM qui occupent toutes sortes de fonctions en commençant par celles qui ont joué un rôle majeur dans la Fondation de l’Hôpital général de Montréal (HGM).

Un vent de fraîcheur pour le milieu de la santé à Montréal

L’HGM célèbre ses 200 ans. Le récit de cet hôpital ne serait pas complet sans reconnaître le rôle essentiel joué par les femmes. L’hôpital est né d’une initiative communautaire menée par la Female Benevolent Society of Montreal. L’organisme de bienfaisance a reconnu le besoin urgent de soigner le nombre grandissant d'immigrants à Montréal. Ce n’était que le début, les femmes n’ont jamais cessé de contribuer à l’évolution de cet hôpital.

L’infirmière Nora Livingston a été embauchée par l’HGM en 1890 afin de fonder une école de soins infirmiers. Décrite comme étant une femme forte et pragmatique, Livingston a mis sur pied un programme d’études pour les infirmières, a négocié de meilleures conditions de travail et de vie et a amélioré le niveau de soins prodigués aux patients. Elle a également embauché Flora Madeline Shaw, la première infirmière-enseignante du Canada et la Directrice de la McGill School for Graduate Nurses. La liste des femmes fortes de l’HGM comprend aussi Isobel MacLeod, qui a ouvert la voie à l’étude des sciences infirmières dans les cégeps.

Nora Livingston (center) with the School of Nursing Class of 1891 (first graduating class), Courtesy of the Alumnae Association of the Montreal General Hospital School of Nursing.
Nora Livingston (centre) avec le première promotion de la School of Nursing, classe de 1891. Avec l’autorisation de l'Alumnae Association of the Montreal General Hospital School of Nursing.

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire de l’Hôpital général de Montréal, visitez le site web spécialement créé pour le bicentenaire de l’hôpital : https://mgh200.com/. Vous pouvez même ajouter votre touche au nouveau mur de souvenirs https://hgm200.com/le-mur-de-souvenirs/.

Aucun regret après quatre décennies dans le milieu de la santé

À la veille de sa retraite, après 42 ans à l’HGM, nous nous sommes entretenus avec Carole Filteau, infirmière chef. « La voix des femmes est devenue plus forte au fil des ans, dit-elle. J’ai l’impression que nous sommes prises plus au sérieux. La Journée internationale des droits des femmes est l’occasion pour les femmes de faire preuve d’un leadership exceptionnel, d’être honorées et de voir leurs histoires racontées. » 

Carole admet avoir eu du mal à prendre la décision de prendre sa retraite. « J’adore être infirmière, je n’ai jamais regretté mon choix de carrière. » Pendant ses temps libres, Carole aime tricoter et crocheter. Elle a récemment commencé à pratiquer la raquette. Nous avons demandé à Carole de sélectionner une autre femme de l’HGM qui fait preuve de leadership. Elle a choisi une femme qui se surpasse en particulier à ses yeux.

Carole Filteau
Carole Filteau

Une PAB reconnue pour ses efforts

Patricia Root, mère monoparentale, travaille comme préposée aux bénéficiaires au service des urgences de l’HGM. Pour Patricia, s’occuper de sa grand-mère les jours précédant son décès l’a amené à poursuivre une carrière dans le milieu de la santé. « Cela m’a pris 10 ans, dit-elle. Ma créativité, ma compassion et ma force viennent toutes d’elle ».

Pour Patricia, ce n'est pas toujours facile d’être une femme dans le milieu de la santé, mais elle est déterminée à réaliser ses objectifs. « Je suis beaucoup plus forte physiquement que je n’en ai l’air. J’essaie d’absorber autant de connaissances et d’expériences que possible. Mon objectif est de terminer ma carrière dans une unité de soins palliatifs », dit-elle, qualifiant la reconnaissance de sa superviseure comme étant inattendue et un honneur.

Lorsque Patricia ne travaille pas, elle s’occupe de ses chats ou bien elle dessine et peinture à l’aérographe. 

Dans le prochain article, nous allons raconter les histoires de deux femmes inspirantes du Glen.

Patricia Root
Patricia Root