Poursuivre ses rêves : Le chemin d'une avocate vers la chirurgie orthopédique
Chaque jour, la Dre Christina Jenny Greenfield, une chirurgienne orthopédique dévouée, se réveille tôt le matin pour promener son chiot nouvellement adopté. Elle est en première année de sa résidence à l'Hôpital général de Montréal du Centre universitaire de santé McGill et, malgré les difficultés, elle trouve du plaisir à collaborer avec son équipe. Le chemin qu'elle a emprunté pour devenir médecin était pourtant loin d'être simple. Il y a plusieurs années, la Dre Greenfield s'est engagée dans un parcours différent, abandonnant une carrière réussie en tant qu'avocate pour se consacrer à sa véritable vocation dans le domaine de la médecine.
Elle a d'abord entrepris des études en finance à l'Université Concordia, où elle a excellé. Mais il lui manquait quelque chose.
« Je n'étais ni inspirée ni passionnée », dit-elle. « C'est alors qu'une amie m'a persuadée d'étudier le droit civil en français à l'Université d'Ottawa. J'ai décidé de prendre le risque de poser ma candidature et j'ai été acceptée. »
Elle a trouvé cela stimulant, mais aussi gratifiant. Même lorsqu'elle étudiait le droit, Me. Greenfield savait qu'elle voulait devenir médecin. Elle s'est inscrite à l'école de médecine et a essuyé trois refus avant d'être finalement acceptée à l'Université de Montréal, à Trois-Rivières, à sa quatrième tentative.
« Nous devons normaliser l'échec. Même si nous avons l'impression d'avoir réussi, ce n'est souvent pas aussi linéaire qu'on pourrait le croire. Le succès ne l'est jamais », ajoute-t-elle.
Dès le départ, la Dre Greenfield était déterminée à poursuivre une carrière en chirurgie orthopédique, une décision influencée par son expérience personnelle de fracture de la colonne vertébrale au cours de ses études en droit.
« J'ai été témoin d'une dynamique d'équipe qui m'a profondément inspirée pour ce type de médecine. J'ai également trouvé que la chirurgie orthopédique était un domaine orienté vers les solutions, où les problèmes sont réglés rapidement et efficacement, ce qui m'a motivée. »
Une autre source d'inspiration est son père, qui est également chirurgien orthopédique. À l'approche de la Fête des pères, elle réfléchit au rôle important qu'il a joué dans l'orientation de sa carrière.
« Il a toujours insisté sur l'importance de donner le meilleur de soi-même dans tout ce que l'on fait. Il m'a encouragée et motivée à explorer toutes les carrières que je voulais poursuivre. Il est très fier que sa fille suive ses traces », dit-elle en souriant.
Pour la Dre Greenfield, le sentiment de poursuivre quelque chose qui suscite notre passion et nous motive à nous lever le matin ne s'achète pas.
« Malgré les échecs, la satisfaction de suivre ma passion l'emporte largement sur tous les doutes », conclut-elle.