C'est la Semaine nationale des soins infirmiers

Voici quelques-unes de nos infirmières dévouées qui travaillent sans relâche pour offrir à nos patients et leur famille les meilleurs soins possibles.

Joanie Pinard, infirmière de nuit à l’urgence de l’Hôpital général de Montréal

Joanie Pinard

Pour Joanie Pinard, travailler de nuit au Centre de traumatologie du centre-ville de Montréal veut dire une chose : être en mesure d’agir aussi rapidement et efficacement que possible pour assurer le rétablissement des patients.

« Lorsque les ambulanciers nous informent qu’ils acheminent une victime atteinte d’un traumatisme, on s’y prépare en conséquence. Le niveau d’adrénaline grimpe assez haut, explique Joanie. Plus les blessures sont sévères, plus on sait que la rapidité de nos gestes a un énorme impact. »

Toutefois, travailler comme infirmière à l’urgence implique plus que de prodiguer des soins aux patients gravement blessés. Ce rôle demande aussi de prendre soin de patients présentant une grande variété de problèmes médicaux. « On voit des cas d’infarctus du myocarde, d’accidents cérébraux vasculaires ou de septicémie, par exemple. Ces patients ont tous besoin de notre attention dévouée et parfois, nos gestes peuvent faire la différence entre une récupération complète et la mort, malheureusement. »

En tant qu’infirmière avec d'aussi grandes responsabilités, Joanie est très fière de travailler au sein d'une équipe visant un seul et même but. « Il y a une grande collaboration entre les membres de l’équipe et c’est une des raisons pour lesquelles j’apprécie autant mon travail. J’ai choisi de travailler pendant le quart de nuit parce que seuls les membres du personnel essentiels sont présents sur les lieux. Je trouve que cela me permet de prodiguer de meilleurs soins à mes patients car je me concentre mieux sur les tâches à réaliser. »

« Même si c’est la nuit et que la plupart des gens dorment, nous, on est bien réveillés! On s’active et on travaille fort afin de faire la différence chez les patients. »

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Benoit Riendeau, coordonnateur des soins infirmiers pour adultes au site Glen du CUSM

Benoit Riendeau

Si vous cherchez Benoit Riendeau, la nuit, ne le cherchez pas dans son bureau. Il arpente les unités de soins et les escaliers du site Glen afin de donner un coup de main là où les infirmières en ont le plus besoin.

« Je commence mon quart de travail par une grande tournée. Je me rends à l’urgence, aux soins intensifs, à la salle de réveil du bloc opératoire, puis dans toutes les unités de soins, et partout je prends des notes sur le taux d’occupation des lits, l’acuité des soins et la possibilité de déplacer des patients », explique Benoit.

Une fois la première tournée terminée, Benoit retourne là où son aide est requise. « Les équipes de nuit font un travail extraordinaire, avec des ressources très limitées. Je suis là pour leur offrir du soutien logistique, du soutien moral, du soutien technique. Mon but est d’augmenter l’efficacité, le flow, la communication et la satisfaction, et de diminuer l’incertitude, l’insécurité et les frictions, quand il y en a », dit-il.

Le travail de nuit demande de la débrouillardise et du sang-froid, ainsi qu’une bonne connaissance de ce qui peut attendre ou non. Des qualités que possède Benoit, puisqu’il cumule 23 ans d’expérience au CUSM, dont plusieurs à titre d’assistant infirmier–chef à l’urgence de l’Hôpital général de Montréal.

« Les nuits occupées et les imprévus, je connais ça, dit-il. J’aime mon travail car rien n’est jamais pareil d’une nuit à l’autre. Je veux dire merci aux équipes de nuit de m'avoir fait confiance durant cette première année au site Glen. Nous formons une belle équipe et j'en suis fier. Merci la gang! »

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Bernadette Baltazar, Infirmière à l’unité de soins postopératoires, Hôpital de Montréal pour enfants

Bernadette Baltazar

« Apprendre à connaître les familles est un élément crucial de mon travail », explique Bernadette Baltazar, qui est à l’Hôpital de Montréal pour enfants depuis 8 ans. « Quand je les rencontre pour la première fois, je leur dis : vous êtes mes patrons, parce que c’est vous qui connaissez le mieux mon patient. Je dois connaître la famille pour pouvoir bien prendre soin de mon patient. »

À titre d’infirmière à l’unité de soins postopératoires, le rôle de Bernadette est triple : surveiller les patients qui se réveillent de l’anesthésie après une opération ; aider à contrôler leur douleur après l’opération ; et rassurer les familles qui, on peut le comprendre, s’inquiètent de l’état de leur enfant. C’est beaucoup de responsabilités, mais elle a tout ce qu’il faut pour relever le défi.

Bernadette travaille par rotation, deux semaines de nuit et deux semaines de jour. Elle est donc souvent présente au petit matin ou pendant les heures relativement calmes de la nuit, occupée à surveiller un ou deux patients à la fois. « J’aime le travail de nuit, parce que je peux travailler à mon rythme, et qu’il y a moins d’interruptions », dit-elle.

Pour cette infirmière d’expérience qui a déjà travaillé au chevet des patients à l’unité de soins médicaux, le travail à l’unité de soins post-anesthésiques (USPA) présente un changement de rythme, mais il lui permet de vivre des moments uniques. « La plus belle partie de ma journée, c’est quand je peux enfin retirer l’intraveineuse d’un patient, l’installer dans un fauteuil roulant et le voir quitter l’hôpital sans douleur, avec le sourire, en faisant de grands signes d’au revoir, dit-elle. À partir de ce moment-là, ce ne sont plus mes patients, ce sont mes amis ! »

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Anne Mantha, infirmière de nuit à la salle d’urgence pour adultes du site Glen

Anne Mantha

Anne Mantha travaille comme infirmière à l’urgence du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) depuis 2000. « J’ai pratiquement toujours travaillé de nuit, précise-t-elle. J’habite loin, alors je suis près de mes enfants en cas d’urgence pendant la journée. Aussi, je suis un oiseau de nuit depuis que je suis toute petite… je dois être un peu vampire. »

Même si le quart de jour peut sembler plus occupé, Anne maintient que celui de nuit est tout aussi chargé, parce qu’il y a moins de personnel. « Il faut être créatif pour compenser la diminution du personnel, déclare-t-elle. Je trouve aussi que depuis qui nous sommes partis du centre-ville, les patients qui consultent sont beaucoup plus malades. Puisque le site Glen est doté d’un centre d’oncologie, on voit beaucoup de patients atteints du cancer. Nous nous adaptons aux nouveaux besoins cliniques et aux locaux plus spacieux de l’urgence. »

Malgré les difficultés, Anne adore son travail, grâce au travail d’équipe. « Je ne veux pas parler seulement des infirmières. C’est entre tous les membres de l’équipe : les médecins, les infirmières, les préposés aux bénéficiaires, les coordonnateurs de l’unité, les préposés à l’entretien ménager, les préposés à l’admission, les inhalothérapeutes, les techniciens aux prises de sang et les techniciens aux électrocardiogrammes, énumère-t-elle. J’aime beaucoup le fait que tout le monde travaille vraiment ensemble. Nous sommes tous respectés, et chaque membre de l’équipe est important. »

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