La clinique de FIV réalise de petits miracles

Stefan Ruvo and his motherLes experts de la Clinique de fertilité aident les personnes souhaitant devenir parents à réaliser leur rêve de fonder une famille



Dr Hananel Holzer, directeur médical du Centre de Reproduction au CUSM.

 

Avoir des enfants fait partie des plaisirs de la vie que l’on attend impatiemment – toutefois, des problèmes de fertilité inattendus peuvent anéantir les espoirs des personnes voulant devenir parents. Le Dr Hananel Holzer est directeur médical du Centre de Reproduction au Centre universitaire de santé McGill (CUSM); des patients reconnaissants ont qualifié ce médecin de « faiseur de miracles ». Le Dr Holzer et son équipe ont recours à une technologie médicale de pointe pour aider les personnes aspirant à devenir parents à transformer leur rêve de fonder une famille en un quotidien rythmé par le changement de couches et les périodes de manque de sommeil.  

« L’infertilité, définie comme étant l'incapacité d’un couple à obtenir une grossesse après environ une année de rapports sexuels réguliers non protégés, est un problème médical trop souvent répandu », déclare le Dr Holzer. « Pas moins de 15 pour cent des couples qui essaient de concevoir un enfant éprouvent un problème de fertilité. Les traitements de fertilité comme la fécondation in vitro peuvent les aider. » 

Jusqu’à tout récemment, le régime d’assurance-maladie provincial ne remboursait pas les traitements de fécondation in vitro, qui sont coûteux. Bon nombre de couples optaient pour le transfert de plusieurs embryons, afin d’accroître leurs chances de succès – et le taux de grossesses multiples a explosé, entraînant la montée en flèche du nombre de naissances avant terme. En 2010, le gouvernement du Québec a adopté une loi visant à régler ces problèmes. Le projet de loi 26 prévoit le remboursement, par l’État, des tests et des traitements d’infertilité, dont la fécondation in vitro. Ce projet de loi encourage aussi les couples à opter pour le transfert d’un seul embryon, ce qui minimise les risques de naissance avant terme.

« Les naissances avant terme sont associées à des problèmes de santé potentiellement graves et à des dépenses considérables pour le système », explique le Dr Holzer. « En conséquence, à long terme, la réduction du nombre de grossesses multiples s’avère plus sécuritaire pour les mères et les enfants, et se traduit par une réduction des coûts. »

Depuis l’adoption du projet de loi 26, le nombre de patients de la clinique a plus que doublé. Toutefois, grâce à une optimisation du flux de patients et à une utilisation plus efficace des installations existantes, le CUSM a pu composer avec cette augmentation importante de la clientèle sans accroître significativement les coûts. « Nous faisons une utilisation très efficace des ressources », ajoute le Dr Holzer. « Notre équipe offre d’excellents soins cliniques et obtient d’excellents résultats. »

Le Centre de Reproduction McGill est un chef de file en matière de traitement de la fertilité; il est à l’avant-garde de la recherche dans des domaines comme la préservation de la fertilité et la congélation d’ovules. La Dre Patricia Monnier, clinicienne-chercheuse, qui fait également partie de l’équipe du Centre de Reproduction du CUSM, est reconnue pour ses études sur les causes des facteurs de risque plus élevés des grossesses médicalement assistées. 

Même si la recherche revêt une importance vitale, c’est le taux de réussite élevé qui compte le plus pour les patients de la clinique. « Nous avons apporté du bonheur à beaucoup de familles », conclut le Dr Holzer. « J’ai sur ma table une carte provenant d’un patient, qui a écrit : Les médecins sont reconnus pour guérir; quant à vous, vous avez la réputation de faire des miracles. »