Suivre les traces du père

Photo : Daniel Gottesman, étudiant en médecine de McGill tient un dessin qu’il avait fait pour son père dans sa jeunesse; lequel demeure dans le bureau de son père le Dr Ron Gottesman à l’Hôpital de Montréal pour enfants.
« Pour être honnête, je n’ai jamais pensé devenir médecin quand j’étais plus jeune », admet Daniel Gottesman, étudiant de deuxième année en médecine à l’université McGill et fils cadet du Dr Ron Gottesman, chef de la division des soins intensifs pédiatriques du CUSM et directeur médical de l’unité pédiatrique des soins intensifs de l’Hôpital de Montréal pour enfants.
À mi-chemin dans son baccalauréat en génie électrique à l’Université McGill, Daniel s’est intéressé de près au génie biomédical. « J’ai commencé à penser à des façons de combiner la technologie et la médecine, explique-t-il. Ultimement, il décida de pratiquer la médecine afin de mieux comprendre les patients et ainsi concevoir des technologies qui leur seraient véritablement profitables. »
Déjà enfant, Daniel était curieux à propos de tout ce qui l’entourait. Il passait son temps à construire des choses et à les démonter. Il voulait savoir comment elles fonctionnaient, et le découvrait en retirant chaque pièce et chaque boulon des appareils brisés de la maison. « Nous avons encore des pots pleins de vis et de boulons au sous-sol », souligne le Dr Gottesman en riant.
« À 10 ans, j’ai construit un bateau miniature à partir de vieux moteurs, et une batterie à partir d’un caméscope », se rappelle Daniel. « Et j’ai utilisé beaucoup de ruban adhésif! »
Finalement, la curiosité et l’ingéniosité innées de Daniel l’ont amené à interroger son père sur les rouages de son travail de spécialiste des soins intensifs pédiatriques. « Il voulait savoir ce que je faisais pour gagner ma vie et comment tous ces appareils fonctionnaient », raconte le Dr Gottesman.
Encore à ce jour, Daniel se demande en quoi il pourrait bien se spécialiser. « Ça inclura assurément de la technologie et beaucoup de résolution de problème », souligne-t-il.
Peu importe le chemin qu’il prendra, son père sera toujours très fier de lui. « J’ai même donné à Daniel mon vieux stéthoscope que j’avais à l’école de médecine, dit-il. Et je suis honoré qu’il l’ait adopté comme le sien. »