Mois de la sensibilisation à la musicothérapie
Merci à Dany Bouchard et à tous ses collègues, pour l’excellent travail qu'ils accomplissent. Joignez-vous à nous, en mars, pour célébrer le mois de la sensibilisation à la musicothérapie !
Qu’est-ce qui vous a amené à devenir thérapeute par la musique ?
J’étais déjà musicien et, arrivé à la trentaine, je voulais entamer des études pour devenir psychologue, quelqu’un m’a alors parlé du programme en musicothérapie (à l’UQAM à l’époque, maintenant il y a une maitrise à Concordia). J’ai donc décidé d’y aller en ayant comme objectif de travailler ensuite en psychiatrie. Je me disais que ce serait un bon amalgame de faire musique et santé mentale. Je me considère privilégié de travailler dans ce domaine présentement…
Quel est le meilleur conseil qu’un employé du CUSM vous ait donné ?
Quel que soit l’outil, 80 % de la réussite d’une thérapie se produit grâce à l’alliance thérapeutique. La musique facilite grandement l’instauration de cette alliance, mais également le non-jugement et la qualité de l’écoute. Ça ne coûte rien d’être bienveillant avec les gens et les patients (tes) qui nous entourent, c’est une question de bien-être collectif…
Parlez-nous du travail avec vos collègues thérapeutes par la musique ou par l’art ?
Nous sommes sept musicothérapeutes au CUSM, et trois travaillant en santé mentale dans le département de psychiatrie. Nous faisons des événements et des réunions entre collègues pour nous mettre à jour par rapport au travail de chacun dans leurs domaines respectifs, et également pour partager les derniers développements et connaissances acquises en lien avec notre profession. Que ce soit à l’interne ou en clinique externe, nous sommes toujours à l’affut d’améliorer notre offre de service et de trouver une façon d’offrir le meilleur suivi possible. Il y a malheureusement des pathologies en santé mentale qui nécessitent un suivi à vie. Heureusement, nos services couvrent maintenant de la jeune enfance jusqu’au troisième âge… Selon les besoins spécifiques de chaque patient, nous avons plusieurs outils d’interventions musicothérapeutiques qui se trouvent inclus dans les deux grandes approches en musicothérapie, c’est-à-dire la méthode active (jouer de la musique) et la méthode réceptive (écouter de la musique)…
Comment aimez-vous vous détendre après un quart de travail ?
En jouant de la guitare ou du piano, parfois j’écoute de la musique, je me laisse aller à l’inspiration du moment pour doucement arrêter le temps… J’aime prendre soin de moi de la même manière que je prends soin des autres, la majorité des gens utilise la musique pour réguler leurs humeurs, je n’en fais pas exception… Sinon si ça va vraiment mal, une bonne crème glacée fait également le boulot ! MDR