Une chambre prototype pour un hôpital en métamorphose

C’était une journée hors du commun sur le site de construction de l’Hôpital de Lachine : la visite de la chambre prototype.

Un test grandeur nature avant la finition

Alors que la construction de la nouvelle partie progresse rapidement, il était essentiel d’évaluer concrètement le résultat final avant d’entamer la finition des chambres. Cette chambre type sert donc de référence pour celles à venir. C’était la deuxième visite, l’occasion de revoir les moindres détails : le lève-personne est-il bien positionné ? Le drain de la douche est-il à la bonne place ? Les équipements sont-ils installés à la hauteur idéale ? L’éclairage est-il suffisant et bien orienté ? Lors d’une première visite, on avait noté que le lève personne pouvait être mieux placé, mais cela affectait l’emplacement de l’éclairage et par ricochet, de la boîte de connexion et des fils, un effet cascade ! La chose était réglée lors de cette seconde visite.

Une collaboration minutieuse

Les équipes cliniques du CUSM, deux patientes partenaires, la direction de l’hôpital et les chargés de projet étaient accompagnés par les équipes d’Axor, de la SQI, de la firme Provencher_Roy et des différents corps de métier responsables des installations. Tous veillaient à la perfection du moindre détail.

 

Ergonomie, sécurité et accessibilité : des détails cruciaux

Joe Viera, chef du secteur d’hygiène et salubrité, était attentif au revêtement de sol de la salle de bain. Il avait déjà remarqué un problème lors de la première visite : l’époxy était trop rugueux. « Ce type de revêtement peut être très rugueux ou très lisse, selon la quantité de sable ajoutée. Plus il est rugueux, plus il est difficile à nettoyer. Trop lisse, il devient glissant. Il faut trouver le bon équilibre », explique-t-il.

Vivian Papazian et Samantha Fernie, ergothérapeutes, scrutaient des aspects souvent négligés. « Je me mets à la place d’une personne âgée et je me demande : les boutons des stores sont-ils adaptés à quelqu’un ayant une motricité fine limitée ? Samantha et moi vérifions aussi la hauteur des meubles et du lavabo », partage Vivian. Forte de son expérience — elle y était lors du déménagement du Royal Victoria et de l’Hôpital de Montréal pour enfants au Site Glen —, Vivian sait combien chaque détail doit absolument être pris en compte.

Une logistique bien orchestrée

Samia Mostefai et Claude Lemieux, responsables du projet, étaient satisfaites de cette seconde visite. « Les correctifs identifiés lors de la première visite ont été efficacement apportés », souligne Claude. « Les architectes de Provencher_Roy ont noté d’autres ajustements à effectuer », ajoute Samia.

Michael Srey, chargé d’organiser la rencontre, avait son ruban à la main et notait chaque mesure et rectificatif nécessaires avant de répliquer le prototype. « Il y a énormément de détails à prendre en compte, mais on veille de près », confie-t-il.

Une avancée rapide et prometteuse

Myriam Ménard, la directrice de l’hôpital, était quant à elle impressionnée par l’évolution du chantier. « À chaque visite, je suis étonnée de voir à quel point ça avance vite. Le projet de modernisation de Lachine est une source inépuisable de bonnes nouvelles ! », s’enthousiasme-t-elle. Et 2025 s’annonce comme une année charnière pour l’Hôpital de Lachine.

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