Dr David Mulder : un pionnier de la traumatologie au Québec

Il a connu Polytechnique. Il était là pour Dawson.

Chef de la division de chirurgie thoracique à l’Hôpital général de Montréal, il est aussi le médecin des Canadiens de Montréal et, l’été, il donne un coup de main à l’équipe soignante des Alouettes de Montréal.

Dr David Mulder

Des traumas, il en a vus !

Toutefois, le docteur David Mulder mérite notre reconnaissance pour encore bien plus. Si aujourd’hui, l’Hôpital général de Montréal figure parmi les centres de traumatologie d’excellence du Québec, c’est bien grâce à lui, car il s’est largement engagé dans le domaine, et ce, bien avant 1991, lorsqu'ont commencé les discussions en vue du réseau intégré de traumatologie au Québec.

Avec le Dr Léon Dontigny de l’Université de Montréal, le Dr Mulder a participé activement au comité de traumatologie de l’American College of Surgeons. Il en a  de précieuses doctrines sur la prise en charge efficace des traumatismes qu'il a ensuite enseignées aux futurs chirurgiens canadiens. Le second Canadien à présider l’American Association for the Surgery of Trauma, il a contribué au rayonnement international de l’Association canadienne de traumatologie.

Ainsi, lorsque le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a évalué quels centres hospitaliers devaient être désignés pour les soins tertiaires de traumatologie, le Dr Mulder a su servir les arguments pour que l’Hôpital général de Montréal soit sélectionné.

Homme de passion, chirurgien d’envergure, le Dr Mulder a dirigé la faculté de chirurgie cardiaque et thoracique, puis présidé la faculté de chirurgie de l’Université McGill. Premier lauréat de la chaire Rocke Robertson en chirurgie, il a reçu le Prix du mérite de l’Hôpital général de Montréal et a vu sa carrière couronnée de l’Ordre du Canada.

Il a en outre rédigé d’importants rapports de recherche sur la traumatologie et s’intéresse vivement aux tendances qui se dessinent de par le monde pour réduire les taux de morbidité et de mortalité liés aux traumas. La prévention lui tient aussi très à cœur.

En appréciation de ses efforts soutenus et des progrès dont il a été une figure de proue, la Fondation de l’Hôpital général de Montréal a financé une chaire de recherche en soins traumatologiques qui porte son nom.