
Photo gracieusement prêtée par Urgences-santé Québec
Dans la majorité des cas, ce sont les personnes jeunes et en santé qui subissent un traumatisme, ce qui accentue le caractère tragique de la situation.
Si l’on classe les traumatismes par catégories, on constate...
- que l’âge moyen des personnes blessées
par un attaquant est de 36 ans; - que les victimes d’une collision automobile
ont en moyenne 43 ans; - que l'âge moyen des victimes de chutes
est de 64 ans.
Avec la probabilité croissante de vivre au-delà de 80 ans, on comprend pourquoi les spécialistes en traumatologie mettent tant de détermination à sauver la vie de leurs patients et à aider ceux-ci à retrouver leur place au sein de la famille, du travail et de la communauté.
Tous les moyens sont mis en œuvre pour agir le plus rapidement possible et diminuer le risque d’invalidité permanente ou de mortalité.

- À 36 ans, c’est plus de la moitié de la vie (56 %) qui est affectée.
- Une chute à 64 ans peut signifier plus de 15 années (21 %) d’invalidité accablante à une période de la vie où l’on mériterait de se la couler douce.
Les pourcentages indiquent la portion de vie sacrifiée à cause d'une invalidité acquise à la suite d’un traumatisme grave.
* Source : Population DataNet 2010, consulté en ligne le 23 novembre 2010 sur http://www.populationdata.net
D'autres victimes à ne pas oublier
Les conséquences d'un traumatisme n'affectent pas uniquement la personne blessée. C'est tout l'entourage de celle-ci qui en vit aussi le choc. Les parents qui craignent pour la vie de leur enfant, la meilleure amie qui a été témoin du drame, le collègue qui a dû prodiguer les premiers soins, la conjointe qui s'inquiète du sort de la famille...
Pour tous les membres de l'équipe de traumatologie de l'Hôpital général de Montréal, ces douleurs sont aussi importantes et doivent être prises en charge. C'est pourquoi le personnel clinique veillera à tenir la famille au courant du progrès des soins; les travailleurs sociaux proposeront des ressources; les bénévoles prêteront une oreille attentive et parleront avec compassion afin d'atténuer la peine et l'inquiétude.
Et ce soutien se poursuit jusqu'à ce que le patient retourne auprès des siens.