Recherche et innovation

Programmes et centres de recherche affiliés

Centre international de TB McGill

Le Centre regroupe plus de 20 chercheurs disposant d’expertises diverses qui vont des modèles économiques aux modèles de souris, qui travaillent tant au centre d’études qu’auprès de certains groupes de collaborateurs du monde entier. Pour découvrir ce qui fait de notre centre un leader mondial dans l’étude interdisciplinaire de la tuberculose et comment nous collaborons en vue de révéler les mystères de cette maladie rémanente, visitez https://www.mcgill.ca/tb/fr. Pour en savoir plus, visitez le site Web du Centre international de TB McGill.

Centre d’étude de vaccins CUSM (CEV)

Le Centre d’étude de vaccins (CEV) du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) fait de la recherche sur les vaccins et épidémiologique. Situé à Pierrefonds, au Québec, le CEV a réalisé plus de 200 études avec plus de 8 000 participants à ce jour.

Pour en savoir plus

Programme Santé mondiale : maladies infectieuses et immunité de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IDIGH)

Le Programme Santé mondiale : maladies infectieuses et immunité a comme missions (i) d’être un catalyseur en matière de recherche innovante, (ii) d’établir des pistes de découvertes pour certaines maladies sélectionnées, (iii) d’améliorer la concurrence entre les membres participant au programme et (iv) de former la prochaine génération de chercheurs dans les domaines biomédical, clinique, épidémiologique et des effets sur la santé. En tout, quelque 35 groupes de chercheurs s’investissent en recherche translationnelle en collaborant avec des membres du programme et avec des groupes de collaborateurs externes.

Pour en savoir plus, visitez le site https://idigh.ca/fr/.

Centre J.D. MacLean pour les maladies tropicales

De renommée mondiale, le Centre J.D. MacLean pour les maladies tropicales de l'Université McGill, un centre d'expertise, de recherche et de formation en médecine tropicale clinique, qui s’intéresse également aux maladies tropicales négligées, est le plus grand de ce genre en Amérique du Nord.

Programme de santé mondiale de McGill (PSM)

La mission du Programme de santé mondiale de McGill est de lutter contre les inégalités de santé et d’améliorer la santé globale par l'éducation, la recherche et les partenariats. PSM et ses partenaires misent sur les talents et les ressources de l'un des principaux établissements d'enseignement et de recherche du monde pour atteindre les objectifs suivants: 1) offrir un enseignement et de la formation de haute qualité en santé mondiale, et renforcer les capacités dans les milieux aux ressources limitées; 2) Faciliter et mener des recherches novatrices, interdisciplinaires, collaboratives, et pertinentes du ^point de vue des politiques afin de faire face aux défis et aux priorités en matière de santé mondiale; et 3) établir des partenariats stratégiques avec les principaux intervenants et établissements au Canada et à l'étranger, en vue d’échanger des connaissance et des compétences, de veiller à l'application des connaissances, et de soutenir la défense et la mise en œuvre de politiques.

Pour en savoir plus, visitez le site www.mcgill.ca/globalhealth 

Service de maladie virale chronique (SMVC)

L’équipe de recherche du Service de maladie virale chronique se consacre à l'avancement de la recherche multidisciplinaire centrée sur le patient pour les personnes vivant avec des infections virales chroniques telles que le VIH, le virus de l'hépatite C et les virus du papillome humain. Nos chercheurs mènent des projets de recherche de réputation mondiale en épidémiologie et en santé publique, et conduisent des études fondamentales et des essais cliniques en vue de découvrir de nouvelles thérapies pour traiter le VIH et ses complications. Les équipes de recherche du SMVC visent à faire progresser les connaissances par la recherche translationnelle et à former la prochaine génération de cliniciens-chercheurs.

Pour en savoir plus, visitez le site www.cocostudy.ca  ou https://www.hivnet.ubc.ca/fr/.

Les chercheurs de l’IDIGH travaillent au sein de la Division des maladies infectieuses

Dr Marcel Behr – Épidémiologie moléculaire et génomique bactérienne

En collaboration avec des chercheurs du système public de soins de santé, le Laboratoire Behr utilise les outils de la biologie moléculaire pour créer des empreintes génétiques de bactérie afin que nous puissions mieux suivre leur prolifération au sein des communautés. Cette combinaison est connue sous le nom d’épidémiologie moléculaire. Le Laboratoire Behr utilise également la génomique bactérienne pour établir les différences génétiques entre des organismes étroitement liés afin de comprendre pourquoi certains de ces organismes causent des maladies alors que d’autres sont moins virulents. Plus particulièrement, diverses techniques génétiques comme la réaction en chaîne par polymérase, les microréseaux d’ADN et le séquençage génomique complet du génome ont été utilisées pour révéler les différences moléculaires au sein du genre mycobactérien.

Dre Cecilia Costiniuk - Maladie pulmonaire chronique chez les personnes infectées par le VIH

Malgré le succès de la thérapie antirétrovirale hautement active, les personnes atteintes du VIH semblent être à risque accru de développer des maladies pulmonaires chroniques, telles que la maladie pulmonaire obstructive chronique, qui ne peut être due uniquement au tabagisme. Le programme de recherche clinique et translationnelle de la Dre Costiniuk se concentre sur la compréhension des facteurs potentiels associés à une maladie pulmonaire chronique accélérée, comme l'inflammation pulmonaire et des anomalies immunitaires pulmonaires, chez les individus infectés par le VIH sous thérapie antirétrovirale efficace.

Dr Charles Frenette - Contrôle et prévention des infections

Le docteur Charles Frenette est un pionnier dans le développement et l’organisation du réseau de surveillance provinciale des infections nosocomiales (SPIN) au Québec, comme le C. difficile, le SARM, l’ERV et les infections du sang d’origine nosocomiale. Avec l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), il a collaboré à l’évaluation et à l’étude de la mise en œuvre et de l’efficacité des mesures de contrôle des infections dans les hôpitaux de soins actifs au Québec. De plus, il est engagé dans l’évaluation des techniques de diagnostic de certaines maladies infectieuses comme le SARM, l’influenza et le C. difficile. Il est actuellement président du Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN), un vaste réseau regroupant les hôpitaux universitaires canadiens qui ont publié abondamment sur la surveillance des infections nosocomiales au Canada.

Dre Marina Klein – Coinfection au VIH et à l’hépatite C

La Dre Klein dirige une équipe qui mène des recherches cliniques et épidémiologiques sur la coinfection au VIH et à l’hépatite C. Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont financé l’étude prospective Cohorte canadienne de coinfection dont les principaux objectifs sont d’étudier les interactions entre ces deux infections virales chroniques et leur rôle dans les traitements antirétroviraux combinés et d’évaluer les stratégies thérapeutiques destinées à améliorer la santé des personnes coinfectées. La cohorte est devenue une plateforme translationnelle pour la recherche et le mentorat dans toutes les disciplines concernées. Par exemple, nous évaluons et validons les marqueurs non invasifs de fibrose hépatique; nous évaluons également le rôle des maladies concomitantes dans la santé du foie, étudions les corrélats immunologiques du VHC liés à la santé et au traitement, développons de nouvelles méthodes pour éliminer le biais entre les études par observation et menons des études interventionnelles randomisées en vue de ralentir la progression de la maladie hépatique chez les personnes coinfectées. http://www.cocostudy.ca/

Dre Vivian Loo – Clostridium difficile

Le groupe de recherche de la Dre Loo étudie l’agent pathogène intestinal Clostridium difficile. Ses activités de recherche mettent principalement l’accent sur les aspects épidémiologiques, les résultats sur la santé, le diagnostic rapide et le contrôle des infections liées à l’infection à C. difficile.

Dr Momar Ndao – Parasitoses humaines

Le laboratoire est intégré au Centre national de référence en parasitologie (CNRP) qui met l’accent sur le développement, l’évaluation et la mise en oeuvre de tests de dépistage des parasitoses humaines. On y a développé une grande diversité de modèles in vitro et in vivo qui sont utilisés pour évaluer des nouveaux vaccins et de nouveaux médicaments et mener des études en biologie parasitaire. Le laboratoire s’intéresse particulièrement aux protozoaires non malariens et aux protozoaires du sang et des tissus comme la trypanosomiase américaine et la trypanosomiase africaine, la crypto sporidiose, la toxoplasmose, la leishmaniose. 

Dr Martin Olivier  – Interactions entre les agents pathogènes, leurs hôtes et les réactions inflammatoires innées

Le laboratoire du Dr Olivier travaille sur les interactions entre les agents pathogènes et leurs hôtes et les réactions inflammatoires innées. Plus précisément, le laboratoire tente de déchiffrer les mécanismes cellulaires et moléculaires par lesquels les agents pathogènes intracellulaires comme la leishmaniose peuvent affecter la fonction immunitaire des macrophages en altérant les voies de signalisation; il étudie également le rôle du pigment malarique dans le développement des pathologies liées à la réaction inflammatoire de la malaria ainsi que le rôle des exosomes (un type de microvésicules excrétées par les agents pathogènes et leur hôte) dans le déclenchement et le développement de l’infection.

Dr Michael Reed – Tuberculose

Le laboratoire Reed s’intéresse à la pathogenèse de  Mycobacterium tuberculosis, agent responsable de la tuberculose (TB). Au cours des récentes années, il est devenu évident qu’il existe une très grande diversité phénotypique au niveau des isolats cliniques de la tuberculose et le laboratoire tente de comprendre les impacts de cette diversité sur la pathogenèse de la maladie. En améliorant notre connaissance des voies de signalisation métabolique et des mécanismes de virulence utilisés par Mycobacterium tuberculosis, nous pourrions ultimement trouver de nouveaux outils pour diagnostiquer et prévenir la transmission de la tuberculose et la maladie. 

Dr Don Sheppard – Maladies fongiques invasives

Le laboratoire utilise des approches de la biologie moléculaire et de la biologie cellulaire pour comprendre les interactions entre l’agent pathogène fongique Aspergillus fumigatus et son hôte humain. Ces approches ont permis de découvrir le mécanisme moléculaire par lequel l’agent pathogène se fixe aux cellules humaines et les envahit. En plus de poursuivre ses études sur les aspects biologiques fondamentaux des interactions entre l’agent fongique et son hôte, le laboratoire poursuit sa recherche de stratégies thérapeutiques sur l’adhérence fongique aux cellules hôtes en vue de prévenir ou de traiter les aspergilloses invasives.

Dr Don Vinh – Sensibilité aux infections

Le laboratoire Vinh combine la génétique moléculaire et l’immunologie fonctionnelle pour tenter de comprendre les mécanismes moléculaires et cellulaires à la source de la sensibilité aux infections. Cette approche intégrée de type laboratoire-chevet a pour but d’identifier correctement les troubles de l’immunodéficience nouveaux ou connus et de développer une compréhension globale de l’histoire naturelle de la maladie, de sa physiopathologie et de sa gestion.

Dr Brian Ward – Virus et vaccins

Le laboratoire a trois activités principales : 1) développement de vaccins à nanoparticules d’origine végétale contre les virus respiratoires (rougeole, VRS, influenza, CDV) dans les divers groupes d’âge 2) interactions entre virus et micronutrients avec emphase sur les interactions entre virus et rétinoïdes et 3) nouveaux adjuvants et immunomodulateurs en vue d’améliorer l’efficacité et la sécurité des vaccins. Ce laboratoire est jumelé à celui du Dr Momar Ndao et a dès lors un quatrième champ d’intérêt, la biologie des protozoaires du sang et des tissus. 

Dr Cedric Yansouni – Outils diagnostiques pour les maladies infectieuses dans les régions éloignées ou sous-développées

Dans les régions éloignées ou disposant de ressources restreintes, la non-disponibilité de tests diagnostiques appropriés pour des infections invalidantes est le principal facteur qui limite l’accessibilité à des soins essentiels et rend impossible le contrôle des maladies au sein de la communauté. Il en est ainsi dans les communautés autochtones du Nord du Québec, qui n’ont pas accès aux services de microbiologie courants malgré l’incidence élevée de maladies. Reconnaissant cette lacune diagnostique, le laboratoire Yansouni a voulu rapprocher les tests diagnostiques du lieu des soins et s’est fixé comme objectif d’améliorer la gestion des cas individuels et le contrôle des maladies au sein des communautés. Le groupe du Dr Yansouni travaille au développement d’outils diagnostiques contre les maladies infectieuses susceptibles d’être utilisés dans les régions éloignées ou disposant de ressources restreintes. Le premier thème de recherche touche le développement de stratégies de testage non invasif pour la leishmaniose viscérale (LV) susceptibles de combler les écarts des outils existants. Le deuxième thème touche l’évaluation du rôle des diagnostics des soins de proximité dans l’amélioration du contrôle des maladies pour les infections ayant une incidence sur la santé publique dans les régions éloignées du Nord du Québec.