De nouvelles valves qui sauvent des vies et qui permettent d’éviter une opération à cœur ouvert
De grandes nouvelles de la part de notre département de cardiologie ! Deux patients ont reçu de nouvelles valves pour le cœur afin de traiter une sténose aortique sévère, évitant ainsi une chirurgie à cœur ouvert. Le système Evolut FX a déjà été utilisé aux États-Unis comme une forme de traitement efficace et maintenant, le Centre universitaire de santé McGill est le premier établissement de santé au Canada à se servir de cette technologie innovante.
« Je me sens bien, déclare Jocelyn Leroux une semaine après l'intervention. Jocelyn est le premier patient au pays à bénéficier de cette technologie. Je suis très reconnaissant envers l’hôpital et le personnel que j’ai rencontré, car chaque personne a été très attentionnée. »
Les deux patients ont subi un remplacement de la valve cardiaque aortique transcathéter (VCAT). Cette intervention médicale, qui permet de sauver des vies en cas de réduction ou de blocage de la circulation sanguine entre le cœur et le reste du corps, consiste à remplacer la valve aortique malade par une valve artificielle à l’aide de techniques percutanées peu invasives. En d’autres termes, les médecins piquent la peau à l’aide d’une aiguille et insèrent un tube fin et flexible dans une artère afin de guider la valve artificielle jusqu’au cœur. Cette intervention permet d’éviter une opération à cœur ouvert.
Il est prouvé que cette technologie est aussi efficace, voire meilleure, que la chirurgie.
« Le système développé par Medtronic a été conçu avec un souci de précision et de prévisibilité. Deux conditions essentielles pour les procédures VCAT », explique le Dr Nicolo Piaza, qui a réalisé les deux interventions avec les Drs Giuseppe Martucci et Marco Spaziano. « Nous sommes très reconnaissants du soutien et des encouragements que Vincent Piché-Roy, infirmier gestionnaire du laboratoire de cathétérisme interventionnel, et le Dr Atul Verma, directeur de la Division de cardiologie, nous ont apportés. »
« Ça s’est très bien passé, remarque Rabah Medrar, technologue en hémodynamie cardiaque, qui était présent pour les deux procédures et qui avait reçu une formation initiale pour s’y préparer. Réalisée dans le respect des mesures strictes de contrôle des infections et sous anesthésie locale, l’implantation de la valve a duré une heure pour chaque patient. »
« C’est un grand succès, remarque Jocelyn. Je veux dire merci aux infirmières et à tous ceux qui ont gentiment pris soin de moi », conclut-il.