Améliorer les soins aux patients — un repas à la fois
Les critiques abondent, surtout lorsqu’il s’agit de la nourriture hospitalière, mais les nouveaux menus pour les patients hospitalisés au CUSM contribuent grandement à dissiper les stéréotypes dépassés sur la nourriture servie. Saumon au basilic et au pesto, boulettes de bœuf glacées à la pêche et lasagnes végétariennes avec salade verte et vinaigrette française — ce ne sont là que quelques-unes des délicieuses options hyperprotéinées qui figurent désormais au menu.
La planification des menus — un casse-tête complexe
Les services alimentaires du CUSM préparent plus de deux millions de repas par an, dont un grand nombre pour des patients soumis à des régimes particuliers. Une refonte des menus s’imposait, mais le projet était compliqué et prenait du temps. « C’était une entreprise gigantesque », admet la coordinatrice Micheline Chammaa.
L’équilibre, la qualité nutritive, la taille des portions, la couleur, la saveur et les textures ont joué un rôle essentiel dans la refonte. La priorité était d’améliorer l’expérience des patients et de créer des repas diversifiés, originaux et plus nutritifs. « Les menus contiennent beaucoup plus d’aliments riches en nutriments et en énergie », explique Deborah Fleming, responsable des services de nutrition clinique (sites pour adultes). « Certaines de nos soupes sont enrichies et plus riches en protéines, ce qui est très important pour la cicatrisation des plaies et pour que nos patients se rétablissent plus rapidement. »
Fini l’ancien, place au nouveau
L’envie de nourriture réconfortante signifie que les plats traditionnels comme le pain de viande, la sauce et la purée de pommes de terre sont toujours disponibles, mais certaines offres uniques rafraîchissent la sélection. La soupe des trois sœurs, une recette autochtone classique composée d’un trio de maïs, de courges et de haricots, a été ajoutée au Glen. « Dans certains cas, notre personnel utilise des ingrédients différents dans la préparation des repas pour répondre aux besoins nutritionnels et rendre le repas enrichissant et savoureux », explique Micheline. Les options végétariennes, les viandes maigres, le poisson, les légumes de saison, les fruits et les céréales intégrales complètent les choix.
Mangeurs difficiles : ne désespérez pas !
Chaque site hospitalier a un menu différent qui fonctionne selon un cycle et offre une option quotidienne avec des différents choix. Les patients de l’Hôpital général de Montréal et du site Glen ont la possibilité de commander à la carte. Si un patient a besoin d’aide pour trouver des options qui correspondent au régime qui lui a été prescrit, il suffit d’un coup de fil aux techniciens en diététique. « Il y a d’autres choix, comme des spaghettis, des sandwichs ou une salade », ajoute Micheline. Contrairement au service à l’étage de « style hôtel », les repas doivent être commandés à l’avance et sont livrés à l’unité à l’heure habituelle.
Contrôle des déchets alimentaires
Les services de restauration sont également convaincus que les nouveaux menus se traduiront par une réduction des déchets alimentaires. « L’équipe veut voir ses plateaux revenir vides », déclare Micheline. « Son objectif est de satisfaire le patient et de lui donner la parole. Deborah abonde dans le même sens : “L’équipe de nutrition clinique est ravie de disposer d’un outil qui aide les patients à satisfaire leurs besoins nutritionnels et leurs préférences. Il y a beaucoup plus de variété maintenant.
Il y en a pour tous les goûts au CUSM
Les patients ne sont pas les seuls à goûter aux nouveaux menus dans les semaines à venir. Les membres de la famille, les visiteurs et le personnel vont également connaître des changements culinaires à la cafétéria Glen, avec l’ajout d’une nouvelle table chaude proposant davantage de choix végétariens.
Les menus pour les patients hospitalisés seront introduits graduellement à partir du 6 septembre aux sites Glen et de l’HGM et jusqu’au 7 septembre aux sites Neuro. Vous pouvez consulter les nouveaux menus ici.