Employée en lumière : Semaine des infirmières en soins intensifs

Merci à Joëlle, et à tous ses collègues pour l’excellent travail qu’ils accomplissent. Joignez-vous à nous pour célébrer la Semaine des infirmières en soins intensifs du 22 au 28 octobre.

Joëlle Déziel est infirmière en soins intensifs à l’Hôpital général de Montréal.

Qu'est-ce qui vous a amené à devenir infirmière en soins intensifs ? 

En finissant l’université, j’étais intéressée par les soins critiques. J’aimais la variété de techniques de soins et de cas qu’on peut y rencontrer et la possibilité de faire plein de liens cliniques surtout concernant la physiopathologie (l'étude des effets d'une maladie, d'une blessure ou d'une autre affection sur un patient). Aux soins intensifs, d’une certaine façon, on est spécialiste de notre patient et c’est ce que j’aime. J’ai choisi le secteur trauma pour l’adrénaline que ça procure et le côté inattendu. Il n’y a pas d’accident qui soit pareil à un autre. Chaque cas est unique et je dois m’adapter à chacun d’eux. C’est toujours un nouveau défi. 

Quel est le meilleur conseil qu'un employé du CUSM vous ait donné ? 

Ma préceptrice m’a dit durant ma formation: ‘’Ton patient est stable jusqu’à ce qu’il soit instable’’. C’est une phrase qui m’est restée en finissant mon orientation. Je me tenais aux aguets. J’ai appris à ne rien minimiser et à me fier sur des évaluations précises et plus poussées. Je me pose des questions pour essayer de déceler une anormalité dès que j’ai un doute. Cela me permet d’être plus rigoureuse dans mon travail.  

Parlez-nous du travail avec vos collègues infirmières? 

Une chose qu’on dit souvent aux nouvelles infirmières qui commencent aux soins: tu ne seras jamais toute seule. Il y aura toujours de l’aide, les gens sont toujours prêts à aider. Les soins intensifs c’est un milieu où il faut collaborer constamment et rapidement. Il faut se faire confiance et travailler avec tous les joueurs.  J’aime le travail d’équipe et c’est une des raisons qui fait que je reste dans mon unité. 

Comment aimez-vous vous détendre après un quart de travail ? 

Je me rends en vélo au travail environ 3 saisons par année, ça m’aide beaucoup à me détendre. J’ai de l’énergie en arrivant au travail et en rentrant cela me permet de laisser ma journée derrière moi. Je suis une personne assez active, donc mes journées de congés sont souvent sportives et en extérieur (randonnées, yoga, ski, camping). J’ai aussi commencé à courir plus sérieusement cette année. Peut-être un demi-marathon en vue pour l’année prochaine, qui sait?

Joelle French