Latoya Maighan une infirmière auxiliaire au coeur de l'action
Le 10 octobre 2024, l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec (OIIAQ) a accueilli ses membres au Centre des congrès de Saint-Hyacinthe à l’événement « Profession infirmière auxiliaire - Au cœur de l'action ». Des conférences sur la santé cardiovasculaire, la santé mentale, la pédiatrie sociale en communauté et la douleur en gériatrie ont été présentées à près de 340 participants provenant de toute la province.
Latoya Maighan, infirmière auxiliaire à l’Hôpital neurologique (Le Neuro) et membre du Comité des infirmières et infirmiers auxiliaires du CUSM (CIIA) a été invitée à assister au congrès grâce au financement du comité Plan de Développement des Ressources Humaines (PDRH).
Elle y a recueilli de nombreuses informations sur le bien-être et la santé de tous les groupes d’âge de la population, notamment la nutrition, la dépendance aux écrans, les habitudes qui améliorent l’espérance de vie en bonne santé, mais aussi des conseils reliés à la santé mentale et à la prévention du suicide, qu’elle peut mettre en pratique autant pour accompagner ses patients que pour gérer ses propres émotions.
En effet, en tant qu’infirmière travaillant au 4e étage du Neuro, Latoya côtoye tous les jours des patients qui composent avec des accidents vasculaires cérébraux, des affections dégénératives, comme la maladie de Parkinson, ou des chirurgies au cerveau. Des patients qui sont parfois en fin de vie ou qui ont choisi l’aide médicale à mourir. « Ces personnes, il faut respecter leur choix, mais aussi les soutenir, soutenir leurs familles, et en même temps, se soutenir soi-même », précise-t-elle.
Avoir à portée de main des conseils faciles à mettre en pratique, comme un aide-mémoire distribué aux participants pour les aider à déceler les idées suicidaires, l’aident aussi à savoir quelles questions poser et comment les formuler pour cultiver les « moments d’humanité » avec ses patients, que Latoya chérit particulièrement : « Je leur donne leur médicament, on fait le petit tour de la glycémie, on jase un peu et je sens qu’on est bien tous les deux, et que je fais une différence. »