Les archives historiques deviennent numériques au CUSM
Cette année, le Site Glen célèbre son 10e anniversaire, et il y a quelques années, l’Hôpital général de Montréal soulignait son 200e. Ces deux jalons ne sont qu’un aperçu de l’histoire qui appartient aujourd’hui au Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
Mais qui est responsable de préserver ces documents historiques et de les rendre accessibles au public ? Il s’agit du Centre des archives permanentes du CUSM — et il est maintenant possible de visiter leur nouvelle section sur le site Web du CUSM pour en apprendre davantage sur leur travail.
Une transition vers le numérique
William Jones est assis dans une pièce remplie de boîtes débordantes d’histoire. « Certains de nos documents les plus anciens datent des années 1870 », explique ce spécialiste des archives historiques. « Nous préservons des photos, des documents fondateurs, du matériel pédagogique et d’autres archives qui racontent l’histoire de l’hôpital. »
Le Centre des archives permanentes travaille actuellement à rendre le plus de collections possibles accessibles en ligne. « Le projet de numérisation fait partie de notre mandat visant à rendre nos documents publics accessibles à l’ensemble de la communauté », explique-t-il. « Cela s’inscrit également dans un projet plus vaste des Services documentaires pour réduire l’espace de rangement et notre empreinte environnementale. »
Mais ce changement demande du temps. « Nous concentrons nos efforts sur la collection de photographies, car c’est ce que les chercheurs demandent le plus souvent. Notre collection comprend environ 60 000 photos, dont un tiers sont déjà numérisées », précise-t-il. « Nous avons aussi entrepris la numérisation de cassettes VHS et audio. Elles ont plus de 30 ans et commencent à se détériorer. Il est important de les préserver avant qu’il ne soit trop tard. » Une fois ce travail terminé, l’équipe s’attaquera aux documents textuels, comme les dossiers administratifs et les procès-verbaux de réunions.
Des demandes de partout
Des gens de partout en Amérique du Nord font appel aux archives permanentes. « Les deux groupes les plus fréquents sont les étudiants universitaires et les gens qui font des recherches sur leur arbre généalogique comme une personne dont la grand-mère a obtenu son diplôme dans l’une de nos écoles d’infirmières. »
Lorsqu’on lui demande quelle est sa collection préférée, William n’hésite pas : « La collection du Dr David R. Murphy — des photos de l’Hôpital de Montréal pour enfants dans les années 1950. Des images en couleur de médecins et d’infirmières en pleine action ; des photos vraiment spontanées qui témoignent de la vie à l’hôpital à cette époque », dit-il. Il mentionne aussi la toute première radiographie à l’Hôpital Royal Victoria en 1897.
Ouvert à tous
« Nous invitons toutes les personnes intéressées par un sujet historique lié au CUSM à nous contacter », dit William. « C’est toujours un plaisir de vous aider ! »
Et n’oubliez pas : ce qui se passe aujourd’hui fera partie de l’histoire demain. Donc, si vous avez du matériel qui, selon vous, devrait être conservé dans les archives permanentes — comme des photos, des bulletins ou des rapports annuels — vous pouvez les contacter.
« Tous ces documents enrichissent l’histoire du CUSM », conclut William.
Visitez la section Web du Centre des archives permanentes du CUSM.