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L’IR-CUSM et l’Université McGill reçoivent 5,1 millions de dollars pour la recherche sur les maladies infectieuses

Une nouvelle subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation permettra d’investir dans les installations de la plateforme de niveau 3 ainsi que dans la formation du personnel

SOURCES : IR-CUSM et Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université McGill

ri-muhc cl3 platform
Aperçu de la plateforme RI-MUHC CL3

Un nouveau financement de 5,1 millions de dollars provenant de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), annoncé aujourd’hui par l’honorable François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, va aider les chercheurs Marcel Behr, M.D., Ph. D., et Silvia Vidal, Ph. D., à s’assurer que le Canada sera mieux préparé en vue de la prochaine pandémie. Ce financement s’inscrit dans un investissement de plus de 127 millions de dollars, fait par la FCI, afin de soutenir la mise à niveau de huit installations de bioconfinement réparties dans l’ensemble du pays, au titre de son nouveau programme de Fonds d'infrastructure de recherche en sciences biologiques.

Les sommes reçues au titre du programme de Fonds d’infrastructure de recherche en sciences biologiques vont permettre l’expansion de la capacité de recherche des laboratoires de la plateforme de confinement de niveau 3 (CN3) à l’Université McGill et à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM). Ces laboratoires sont dotés de l’équipement nécessaire à l’étude des pathogènes du groupe de risque 3 (GR3), y compris le SARS-CoV-2. Ces fonds permettront aussi l’acquisition d’une nouvelle infrastructure et faciliteront la formation de la prochaine génération de spécialistes de la recherche sur les maladies infectieuses.

« La préparation en vue de la prochaine pandémie signifie que nous devons développer la capacité d’étudier de manière sécuritaire et sans risques les microorganismes pathogènes à l’origine des épidémies et des maladies pandémiques », a expliqué le Dr Behr, scientifique senior au Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale (MIISM) de l’IR-CUSM et directeur de l’Initiative interdisciplinaire en infection et immunité de McGill (MI4). « Ce nouveau financement nous assure que les installations CN3 seront mieux équipées pour étudier les pathogènes du GR3, qui incluent le virus SARS-CoV-2, la tuberculose et les infections émergentes, comme le H5N1 et le H7N9. »

Lors de l’annonce de l’octroi du financement, la présidente-directrice générale de la FCI, Roseann O’Reilly Runte, a souligné que « la pandémie de COVID-19 a clairement démontré l’importance de la recherche de pointe sur les maladies infectieuses. Le fait de veiller à ce que les laboratoires respectent les normes et soient bien équipés pour relever les défis qui se posent dans le domaine des sciences biologiques va contribuer à bâtir un avenir sain pour les Canadiens. »

« La demande pour des installations CN3 a atteint un sommet avec l’arrivée de la pandémie de COVID-19 et est encore à la hausse », a ajouté la professeure Vidal, de l’Université McGill, qui est aussi chercheuse au programme MIISM à l’IR-CUSM. « Dans nos deux installations CN3, des chercheurs de l’Université McGill et de l’IR-CUSM, des collaborateurs affiliés ainsi que des entreprises externes travaillent sur divers projets, afin d’en apprendre plus sur le virus SARS-CoV-2 et sur d’autres pathogènes du GR3. Le financement annoncé aujourd’hui permettra à nos installations de soutenir de manière sécuritaire et efficace le nombre élevé d’études de qualité qui sont proposées. »

Lors de la présentation de leur proposition visant l’obtention de financement, les chercheurs ont aussi insisté sur l’importance de former la prochaine génération de chercheurs en microbiologie et en immunologie, de même que sur le savoir-faire et l’expérience nécessaires pour travailler dans des laboratoires CN3.

« Nous allons constituer la prochaine génération de personnel extrêmement qualifié, y compris des chercheurs pour caractériser les virus de la prochaine pandémie; des technologies pour tester de nouveaux médicaments; le personnel qualifié pour évaluer de nouveaux vaccins; ainsi que le personnel nécessaire pour veiller à la sécurité des laboratoires, afin de confiner les pathogènes et de diffuser les découvertes au public et aux parties prenantes du secteur privé », a conclu le Dr Behr.

Le 16 novembre 2022

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