Un traitement impeccable pour Robert Richard
Atteint d’une sténose spinale cervicale, une condition dont les conséquences peuvent être très graves, Robert Richard a pu compter sur des ressources précieuses : des soins ultraspécialisés et une équipe médicale compétente et dévouée au Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
Depuis plusieurs années, Robert Richard souffrait de maux au cou et au bas du dos. Il consultait régulièrement son médecin de famille sans pouvoir pour autant trouver la cause de ses souffrances.
« Le Dr Jocelyn Bariault est très compétent et a suivi un protocole d'examen rigoureux. Il m’a fait passer des radiographies et des examens de résonnance magnétique, mais n’arrivait pas à un diagnostic précis », explique M. Richard.
Quand il a commencé à avoir des pertes d’équilibre et de la difficulté à marcher, M Richard a encore une fois consulté son médecin de famille.
« Le Dr Bariault m’a dit : il faut sortir les grands moyens. Allez tout de suite à l’urgence, tout indique qu’il y a plus qu’un problème au bas du dos. Et c’est là que ça a débloqué. »
À l’urgence de l’Hôpital de Verdun, M. Richard, qui a 75 ans, a été examiné par le neurologue Dr Philippe Saltiel.
« Le Dr Saltiel m’a dit que ça n’avait probablement rien à avoir avec mon dos, mais avec mon cou. Ce qu’une résonnance magnétique a confirmé », raconte-t-il.
M. Richard était atteint d’une hernie discale cervicale entre la 3e et la 4e vertèbres causant une sténose cervicale. Ce rétrécissement du canal rachidien provoque une compression de la moelle épinière ou des nerfs qui partent de la moelle épinière. Il a aussitôt été référé au Dr Benoit Goulet, neurochirurgien spécialisé en chirurgie spinale et directeur du Programme spinal de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal – le Neuro, du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Les professionnels de la santé de ce centre d’expertise s’intéressent particulièrement à étudier les cas de patients qui ont des tumeurs ou d’autres problèmes à la moelle épinière. Selon le Dr Goulet, la collaboration entre les services de santé de première et deuxième ligne et les centres qui offrent des soins ultraspécialisés, comme le Neuro, est essentielle pour éviter que les patients gardent des séquelles neurologiques permanentes.
« Dans un cas comme celui de M. Richard, il est prudent d’opérer rapidement pour empêcher que des séquelles à la moelle épinière ne mènent à une paralysie permanente des jambes ou des bras », explique-t-il.
Quinze jours plus tard, une fois les examens préparatoires complétés, M. Richard subissait une opération au Neuro pour enlever le disque endommagé et pour renforcer les vertèbres avec greffe osseuse, une plaque et quatre visses en titane. La chirurgie s’est bien déroulée et le lendemain, il se sentait déjà assez en forme pour consulter son cellulaire.
« Le Dr Goulet est venu me voir et m’a demandé : qu’est-ce que vous faites là? – La vie au bureau continue!, lui ai-je répondu. »
Pendant son séjour à l’hôpital, M. Richard été impressionné par le dévouement du personnel médical.
« La camaraderie existante entre tous ces gens-là, la qualité des soins et leur disponibilité, jour et nuit, à s’occuper de moi avec diligence m’ont touché », dit-il.
Il veut remercier l’équipe de l’Hôpital de Verdun, du Neuro, ainsi que celle de l’Hôpital Royal Victoria, où il a été suivi après son opération.
« Moi, je suis M. Tout le monde et j’ai été traité de façon exceptionnelle partout, dit-il. Je suis convaincu qu’il ne s’agit pas d’une coïncidence. »
De retour à la maison deux jours après sa chirurgie, M. Richard a aussi eu droit à un traitement distingué. Aline, sa conjointe et « infirmière extraordinaire », s’occupait de lui 24 heures par jour.
« Je retardais ma guérison, car je me suis vite habitué au service! dit-il en souriant. On apportait mon café, mon lunch, on me faisait ci, on me faisait ça. Je ne pouvais pas laisser tomber ces bénéfices non imposables si facilement que ça! »
Comme de nombreux patients ayant subi la même intervention chirurgicale, M. Richard a dû porter un collet cervical pendant trois mois, ce qui n’a pas été facile. Mais plus dur que porter le collet, selon lui, était ne pas pouvoir quitter la maison. Tout compte fait, sa récupération a été excellente. Mais ce n’est pas toujours le cas, explique le Dr Goulet.
« Le but de la chirurgie est de faire de la place pour que la moelle épinière puisse se régénérer, dit-il. Cependant, nous ne pouvons pas garantir la récupération, qui peut aller de zéro à cent pour cent, selon les dommages subis à la moelle épinière. »
Maintenant, M. Richard est presque complètement guéri et de retour au bureau où ses deux enfants l’aident à gérer son entreprise d’importation.
« C’est eux qui mènent maintenant, et j’en suis très fier. »
Cela ne l’empêche pas d’être comme toujours collé à son téléphone, sa tablette et son ordinateur.
« Demandez à Tony Bennett d’arrêter de chanter, s’exclame-t-il. Pour moi, mon cellulaire et mon ordi, c’est la même chose! »