Une bonne première impression
Cheryl-Anne Simoneau est attachée à l’Hôpital Royal Victoria du Centre universitaire de santé McGill (HRV-CUSM) depuis longtemps. C’est au « Royal Vic » qu’elle a accouché de sa fille Vanessa il y a une trentaine d’années et qu’on lui a diagnostiqué une rare forme de leucémie 15 ans plus tard. Depuis, Cheryl s’est rendue au centre d’oncologie de jour (COJ) des douzaines de fois. En mai dernier, cependant, elle a eu non pas une, mais deux occasions de découvrir « son » hôpital à son nouvel emplacement :
en plus de ses rendez-vous réguliers au COJ, elle a rendu une visite toute spéciale au centre des naissances, où sa fille Vanessa venait d’accoucher.
« J’ai été impressionnée par le centre des naissances et le service postnatal, affirme Mme Simoneau. Les chambres étaient incomparables, et le personnel, extraordinaire. »
L’espace et le respect de la vie privée
Vanessa, qui a eu sa première fille à l’HRV en 2013, n’a pu faire autrement que de comparer ses deux expériences.
« J’étais à un endroit bien quand j’ai accouché à l’ancien HRV et j’ai reçu d’excellents soins, mais la salle de rétablissement du Pavillon des femmes avait grand besoin de travaux attentionnés, déclare-t-elle. Cette fois, je suis demeurée dans une chambre soignée, propre et éclairée où il y avait une douche et un téléviseur, et mon mari a pu s’étendre sur un beau divan. Quand la famille est venue nous voir, il y avait de la place pour tout le monde. »
Seul bémol, Vanessa aurait préféré un repas plus nourrissant qu’un muffin et une rôtie au petit déjeuner. Elle n’a toutefois aucune réserve quant aux soins qu’elle a reçus.
« Comme d’habitude, les infirmières étaient accueillantes et professionnelles. J’étais heureuse de voir qu’elles encourageaient l’allaitement et le contact peau à peau avec ma deuxième fille, ajoute Vanessa. »
« Elles venaient voir régulièrement si j’allais bien et m’ont fourni toute l’information nécessaire pour que je sache où obtenir de l’aide après mon retour chez moi. »
L’amélioration des services
Cheryl Simoneau est atteinte de leucémie myéloïde chronique* (LCM). Cette forme de leucémie exige des prises de sang et des visites régulières à l’hôpital.
« Le nouveau COJ est remarquable. À l’ancien HRV, les gens étaient gentils et le service était bon, mais les bureaux étaient sombres et les murs, ultraminces, explique Mme Simoneau, qui est membre du comité de patients du CUSM depuis 2000. Nous profitons maintenant d’une grande salle d’attente éclairée, et les salles de consultation sont insonorisées. L’organisation des services s’est aussi améliorée. Il est plus facile de subir des prises de sang ou d’autres examens et de prendre rendez-vous. »
Mme Simoneau travaillait dans l’industrie pharmaceutique et a vu de nombreux hôpitaux un peu partout dans le monde. De ce point de vue, elle est optimiste face à la transformation en cours au CUSM.
« Le site Glen m’impressionne. C’est bien structuré et facile de s’y retrouver, dit-elle. C’est impossible de cacher que je suis dans un hôpital, mais au moins, l’expérience est la plus agréable possible. Et je sais qu'il a été conçu pour soutenir cela pour les générations à venir. »
* En 2006, Cheryl-Anne Simoneau a créé la une fondation qui offre aux personnes atteintes de leucémie myéloïde chronique et à leur famille des services de soutien, d’éducation et d’information sur la maladie, les traitements actuels et émergents et les projets de recherche.
« J’avais l’impression d’être dans un cocon tant j’étais bien », affirme Vanessa Simoneau en parlant de sa chambre à l’HRV, où elle a accouché de sa deuxième fille, Éloïse. Sur la photo, on voit également le mari de Vanessa, James Tellier, et leur fille de deux ans, Laurali.