Un scientifique du CUSM se voit décerner une subvention de découverte Movember 2013
Cancer de la Prostate Canada, avec l’aide du programme des Subventions de découverte Movember, a annoncé, aujourd’hui, le financement de quarante chercheurs des quatre coins du pays, dont les travaux sur le cancer de la prostate en sont encore à un stade préliminaire. Cancer de la Prostate Canada a plus que quadruplé les investissements prévus dans sa mission depuis l’an dernier, avec un enveloppe totale de près de 8 millions de dollars pour appuyer l’innovation.
Dre Alice Dragomir, chercheure à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) et professeure adjointe du département de chirurgie, et de la division d’urologie de l’Université McGill, est l’une des lauréates de ces subventions. La Dre Dragomir et les co-chercheurs : Dr Armen Aprikian, urologue en chef au CUSM et chef de la Division d’urologie de l’Université McGill (co-chercheur principal), Dre Marie Vanhuyse, oncologue médical, et Dr Fabio Cury, radio-oncologue, viennent de recevoir un financement de 194 800 $, réparti sur deux ans. « Je suis ravie parce que c’est l’une de mes premières subventions à titre de chercheure principale », livre-t-elle. « Je suis chercheure juniore et cette subvention va m’ouvrir des portes et me permettre d’étendre mes recherches sur l’économie de la santé et les issues cliniques du cancer de la prostate. »
Le cancer de la prostate est le cancer le plus courant et la troisième cause en importance de mortalité attribuable au cancer chez les hommes au Canada. Selon les statistiques canadiennes sur le cancer, on recensait 25 575 nouveaux cas de cancer de la prostate chez les hommes canadiens en 2011, de même que 4 100 décès attribuables à cette maladie.
La Dre Alice Dragomir ses collègues axeront leurs recherches sur l’analyse de l’utilisation des services de santé, le coût des médicaments et les bénéfices au niveau clinique chez les patients ayant un cancer de la prostate avancé, sur une période s’étalant de 2001 à 2013. « Notre étude démontrera si l’utilisation des ressources de santé et les coûts connexes sont corrélés avec les bénéfices cliniques observés en situation réelle pendant cette période», explique la chercheure. « Ce sera un outil supplémentaire pour les décideurs lorsqu’ils évalueront le financement public de nouveaux traitements. »