Les prix du Directeur général du CUSM - 2009

« À titre de directeur général et chef de la direction du Centre universitaire de santé
McGill, j’ai le privilège de diriger un groupe très diversifié de personnes qui, jour après
jour, démontrent leur engagement envers nos patients et leurs familles, et surtout une dévotion inébranlable envers l’excellence, témoignant ainsi de la nature exceptionnelle de notre établissement. » L’hon. Arthur T. Porter, c.p. MD

Pierre a joint l’Hôpital général de Montréal en 1990 en tant que préposé aux malades. « J’ai occupé ce poste durant 14 années, puis j’ai demandé d’être muté au service de l’entretien afin de pouvoir passer les fins de semaine auprès de ma femme et de mon fils qui souffre de la dystrophie musculaire. », explique-t-il.
C’est lorsqu’elle a dû s’occuper de sa mère malade que Santa a compris qu’elle aimait aider les autres. C’est ainsi qu’après des années à travailler face à un ordinateur au centre d’appels du CUSM, elle n’a pas hésité à poser sa candidature pour le poste de coordonnatrice d’unité de gériatrie, au 13e est, en juin 2006.
Le premier emploi d’Isabelle après ses études à l’Université de Montréal a été au CUSM. Cependant, au bout de quelque temps, Isabelle a décidé d’élargir ses horizons et s’est inscrite à un stage d’été dans une clinique de santé communautaire du Nord du Québec. « Je retiens de cette expérience l’importance du respect des cultures lorsque nous prodiguons des soins et la difficulté de rendre les soins accessibles à tous. »
De son propre avis, le docteur Angle est condamné à la médecine. Diplômé de McGill en 1976, il quitte Montréal pour pratiquer la médecine dans une petite ville de l’Ontario durant deux années. De retour dans la métropole, il suit une formation en médecine interne, puis quitte pour compléter des études postdoctorales en soins critiques, à Winnipeg, et en médecine respiratoire, à Baltimore.
La docteure Yuka Asai a toujours eu à coeur d’exceller en classe et a découvert très jeune quelle carrière la comblerait. De fait, un travail d’été chez un dermatologue, ami de son père, lui a fait comprendre qu’elle avait la dermatologie dans la peau !
Linda Rosenblatt fait du bénévolat depuis 15 ans. « J’ai commencé avec le programme Belle et bien dans sa peau, puis avec le Gilda’s Club et je travaille aujourd’hui pour le programme Faire face de l’Institut des Cèdres contre le cancer. L’oncologie est un domaine pour lequel j’ai toujours cru pouvoir être un agent de changement parce qu’en quelque sorte, nous sommes tous touchés par cette maladie. », explique-t-elle.
« Je suis retournée sur les bancs d’école à 40 ans, avoue Franceen Browman en riant. Après avoir longtemps travaillé dans un bureau, j’ai décidé de changer de métier. J’ai donc suivi des cours d’inhalothérapie, mais, une fois mon diplôme en main, je n’osais postuler comme inhalothérapeute ! » Heureusement, bien des choses ont changé depuis ce temps pas si lointain. Franceen a pu s’intégrer progressivement dans sa profession grâce à un emploi de soir à l’Institut thoracique de Montréal.
Avant de joindre le CUSM il y a près de trois ans, Ronna a travaillé durant une vingtaine d’années à l’Hôpital général du Lakeshore auprès de patients aux prises avec la maladie mentale. « J’ai pu constater qu’il y a différentes phases de guérison. Cela m’a aidée à mieux cerner l’approche à privilégier en santé mentale. J’ai eu la preuve qu’il est possible de s’en sortir. »
Voici maintenant 15 années que Mitra Feyz travaille à l’Hôpital général de Montréal auprès de patients qui souffrent d’une lésion cérébrale. Elle est à l’origine du Programme de traumatisme crânio-cérébral (TCC); son expérience à titre de neuropsychologue et son travail au centre de réadaptation Constance Lethbridge ont été déterminants dans la création de ce programme. « J’ai pu observer comment les familles affrontent les problèmes issus d’un traumatisme neurologique, raconte-t-elle. Quand je suis arrivéeau CUSM, j’ai mis à profit ces connaissances. »
« Il y a trois ans, le Programme de dépistage de la surdité chez le nouveau-né n’existait qu’à la pouponnière du Royal Vic, explique Anne-Marie Hurteau, audiologiste et coordonnatrice professionnelle du service d’audiologie du Children. Cette année, grâce à l’aide des fondations de L’Hôpital de Montréal pour enfants et de l’Hôpital Royal Victoria, nous sommes en mesure d’offrir le dépistage néonatal de la surdité dans tout le CUSM. »