Une cure de jouvence pour les salles de trauma de l’Hôpital Général de Montréal

Une cure de jouvence pour les salles de trauma de l’Hôpital Général de Montréal

Les trois nouvelles salles de trauma de l’Hôpital général de Montréal (HGM) représentent un tonic incroyable pour les équipes médicales, qui travaillent maintenant dans un univers à la fine pointe de la technologie.

Le directeur de la traumatologie à l’HGM, le Dr Tarek Razek, est ravi de ces nouvelles installations. « Pour le moral des troupes, c’est extraordinaire, commence-t-il. Des patients arrivent ici gravement blessés ou en danger de mort, il y a souvent beaucoup de stress, nous pourrons prendre soin d’eux avec des équipements encore plus performants. »

Le Dr Jean-Marc Troquet indique pour sa part que le projet s’est mis en branle rapidement, en tenant compte des besoins des équipes: « L’hôpital a été en mesure de réagir très vite à la crise sanitaire actuelle. Grâce à la participation financière de la Fondation de l’Hôpital général de Montréal (FHGM) et du MSSS, le projet a pu aller de l’avant et se réaliser en neuf mois. »

Le contrôle des infections au cœur des rénovations

La pandémie a certes changé la donne pour ce qui est du réaménagement de ces trois nouvelles salles de trauma. Chaque chambre est à pression négative, a son propre poste de travail muni de trois moniteurs installés à l’extérieur de la chambre, permettant ainsi aux membres du personnel de surveiller l’état du patient sans y entrer, avec le son, l’image et les signes vitaux.

Jacques Avital, gestionnaire de projet, explique : « Le but des nouvelles normes, c’était de limiter le va-et-vient dans les chambres pour minimiser le plus possible les risques d’infections. Aussi, les chambres sont séparées les unes des autres. Il n’y a plus de rideaux, encore une autre façon d’améliorer le contrôle des infections. Nous avons choisi d’installer une porte coulissante avec verre opacifiant optionnel, pouvant se mettre en fonction en cas de procédure délicate. »

De plus, l’équipe médicale pourra avoir recours à la télémédecine, au besoin. Le personnel pourra toujours avoir le soutien d’un collègue, même s’il n’est pas sur place, par le biais de son téléphone, sa tablette ou son ordi et pourra être en mesure de voir et d’entendre le patient à distance.

Carole Filteau, infirmière gestionnaire de la salle d’urgence de l’HGM depuis 2010, finira en beauté sa merveilleuse carrière, avec vue sur ce qu’on appelle familièrement le « Trauma Bay ». « J'attendais depuis longtemps que les rénovations de l’urgence aient lieu, confie l’infirmière. Nous avons subi de nombreux changements en raison de la pandémie et des travaux de construction. De pouvoir utiliser à nouveau les salles de réanimation et de traumatologie est génial. Tout le monde est heureux. »