La plantation d’arbres, une activité en croissance au CUSM

Le couvert végétal du CUSM et de l’ouest de la ville vient de se densifier considérablement grâce à un ambitieux projet de plantation de plusieurs centaines d’arbres sur le site Glen. 

Le rouge marque l’emplacement  

Les préparatifs de la plantation ont commencé le 26 septembre dernier sous un ciel ensoleillé et des températures douces. Une douzaine de spécialistes des arbres Soverdi sont descendus sur la pente abrupte entre le chemin Glen et la rue Saint-Jacques, pour préparer une semaine de plantation bien remplie. Des points rouges indiquaient l’emplacement des jeunes arbres et une petite excavatrice a pu creuser les trous avec facilité. « Nous avons planté 400 arbres de taille petite à moyenne. La certification LEED du CUSM exige des espèces indigènes au Québec et au Canada, comme le chêne, l’érable et le pin. Nous nous sommes assurés de planter des arbres de 30 millimètres de diamètre et de deux mètres de hauteur, car c’est à cette taille que les arbres ont le plus de chances de survivre à leur premier hiver », explique Marie-Louise Bédard, chef de projet. 

Effet d’entraînement de la plantation printanière    

Le projet fait suite à la populaire activité de plantation d’arbres organisée au printemps dernier pour célébrer le 25e anniversaire du CUSM. « Lorsque nous sommes venus ici au printemps pour aider à planter 45 arbres, nous avons vu le potentiel. J’étais très enthousiaste. J’ai dit aux organisateurs que j’aimerais revenir à l’automne pour contribuer au verdissement des lieux », a déclaré Marie-Louise. Les spécialistes des arbres se sont surtout intéressés à la zone située à l’est du stationnement des employés. « Le talus qui s’y trouve a tendance à s’éroder. Comme il se trouve à côté de l’échangeur Turcot, il y a beaucoup de poussière et de pollution sonore », explique-t-elle. 

 

Le bon arbre au bon endroit  

Des arbres, des arbustes et des espèces envahissantes indésirables peuplent le talus escarpé. La plantation d’arbres indigènes bien choisis contribuera à les empêcher de proliférer. « Les arbres ajouteront une couche supplémentaire à la biodiversité et le système racinaire contribuera à stabiliser la pente », explique Marie-Louise. Les arbres contribueront également à réduire la perte de sol et le ruissellement de l’eau en cas de fortes pluies comme celles que nous avons connues cet été. 

Le travail d’un arboriculteur n’est jamais terminé  

Des subventions de la Ville de Montréal, Environnement et ressources naturelles du Canada, de Soverdi et d’AtkinsRéalis (anciennement SNC Lavalin) ont permis de financer le projet de 87 500 $, ce qui comprend l’entretien pour les deux prochaines années. « Selon la température, nous arroserons une fois par semaine et nous protégerons les arbres contre les rongeurs », explique Marie-Louise, qui a également profité de l’occasion pour vérifier l’état de santé des arbres plantés au printemps. « Je crois que nous n’avons perdu aucun de ces arbres », annonce-t-elle fièrement.  

Le fait d’être régulièrement sur le site donne aux gens de Soverdi un prétexte pour repérer d’autres zones qui pourraient bénéficier d’une campagne de plantation d’arbres. « Il y a encore de la place », reconnaît-elle. « Chaque plantation a ses propres avantages et objectifs. Planter, ne serait-ce que quelques arbres près d’un stationnement ou d’une voie ferrée, peut faire une grande différence au niveau des îlots de chaleur. » Les zones urbaines, où les infrastructures sont très concentrées et où la verdure est limitée, ont tendance à piéger la chaleur et à amplifier les températures déjà élevées. Les services techniques travailleront avec Soverdi pour déterminer le potentiel de plantation d'arbres sur d'autres sites du CUSM.

Pendant qu’il fait encore chaud, faites une petite promenade pour admirer les efforts considérables déployés pour améliorer l’environnement urbain. Au cours des prochaines années, vous pourrez observer ces arbres devenir matures. 

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Mention de source : Soverdi, Denis Bastien, CUSM Communications