Profiter de la vie après une chirurgie cardiaque

À 72 ans, Robert Palov se décrivait comme un homme occupé, à l’horaire chargé. Professionnel du marketing et adepte du golf, il avait toujours pris soin de sa santé pour maintenir son mode de vie actif. Mais au mois de mai 2015, M. Palov s’est mis à ressentir de la douleur à la poitrine, une douleur qui a persisté durant deux semaines. Après avoir consulté un cardiologue à l’Hôpital Lakeshore, il a compris que son mode de vie allait bientôt changer.

« À la suite de deux jours d’examens, j’ai été admis à l’hôpital sur le champ. Mon médecin m’a suggéré de consulter un collègue au Centre universitaire de santé McGill (CUSM) pour des examens plus spécialisés, raconte M. Palov avec émotion. Le vendredi matin suivant, j’ai été transféré à l’Hôpital Royal Victoria (HRV-CUSM) pour une angiographie. »

Robert Palov
« J’ai eu quelqu’un à mon chevet 24/7 et pour cela, je suis profondément reconnaissant. Grâce à leurs soins, je suis maintenant de retour à la normale, en train de profiter pleinement de la vie. »

Les résultats de l’angiographie étaient très clairs : M. Palov souffrait d’un blocage artère significatif (85 à 90 %) et devait subir une chirurgie dans les plus brefs délais.

C’est Dr Patrick Ergina, chirurgien cardiaque à l’HRV-CUSM, qui a traité M. Palov. « M. Palov avait besoin d’un remplacement valvulaire aortique et d’un pontage coronarien », explique-t-il.

La mission de Dr Ergina visait alors à rétablir la circulation sanguine vers le cœur de M. Palov en remplaçant la valve aortique bloquée par une nouvelle prothèse valvulaire et en contournant les artères coronaires à l’aide de vaisseaux prélevés dans ses jambes.

Un mois après la chirurgie, des complications inattendues sont survenues et M. Palov s’est à nouveau retrouvé sur la table d’opération. « M. Palov était à la bonne place au bon moment, explique Dr Ergina. On a été en mesure de lui fournir les meilleurs types de soins, malgré les circonstances inattendues, et c’est une des choses qui l’ont aidé. Son attitude positive et ses efforts durant son processus de réadaptation ont également joué un grand rôle dans sa récupération. »

Après quelques jours passés à l’unité de soins intensifs (USI), M. Palov a lentement entrepris son processus de rétablissement. Il a ensuite été transféré de l’USI vers un autre secteur de l’hôpital pour quelques jours de plus. « Ma condition a demandé beaucoup d’efforts de la part du personnel, se rappelle-t-il. Que ce soit ma température, des tomographies, des tests sanguins; il y avait toujours quelqu’un dans ma chambre s’assurant que tout était beau. »

Raji Cambow est une des physio-thérapeutes qui a traité M. Palov lors de son séjour au CUSM. Au sein de l’équipe multidisciplinaire, le rôle principal de Mme Cambow consiste à aider les patients à regagner leur mobilité à la suite d’une chirurgie cardiaque. « M. Palov était très motivé et a très bien participé aux exercices qu’on a conçus pour lui, explique Mme Cambow. En tant que physiothérapeute, je dois gagner la confiance des patients. C’est beaucoup plus facile pour eux de participer aux exercices lorsqu’ils se sentent à l’aise avec nous. Et c’est exactement ce qui s’est déroulé dans le cas de M. Palov; il s’est relevé et a recommencé à bouger en suivant nos directives.»

En fait, cette première expérience au nouvel Hôpital Royal Victoria a fait si bonne impression à M. Palov qu’il a acheminé une lettre d’appréciation au CUSM.

Front row: Veronique Tardif, Dr. Patrick Ergina; back row: Linda Lowe, Susan Lloy, Raj Cambow, Donna Patterson, Maryam Ahli Eraghi, Myriam Julien, Christine Lefebvre.
En avant : Veronique Tardif et Dr Patrick Ergina ; en arrière, de gauche à droite : Linda Lowe, Susan Lloy, Raji Cambow, Donna Patterson, Maryam Ahli Eraghi, Myriam Julien et Christine Lefebvre.

« Je dois admettre que j’ai éprouvé énormément d’anxiété pendant mon séjour à l’hôpital, explique M. Palov. J’étais habitué à jouer au tennis, à travailler sur la maison, à bouger; je me sentais confiné dans l’hôpital, mais le personnel et l’équipe médicale ont réellement fait la différence pour moi. »

« Tout le monde a été très attentionné et très accommodant, ajoute-t-il. J’ai eu quelqu’un à mon chevet 24/7 et pour cela, je suis profondément reconnaissant. Grâce à leurs soins, je suis maintenant de retour à la normale, en train de profiter pleinement de la vie. »