Une seconde chance grâce à un traitement de dernier ressort
Au début du mois de mars, alors que la COVID-19 n’avait pas atteint encore le stade de pandémie, Kenny Bruton, 34 ans, jusqu’alors en bonne santé, s’est retrouvé aux soins intensifs de l’hôpital Royal-Victoria, entre la vie et la mort, après avoir eu une infection grave, menant à une détresse respiratoire et cardiaque extrême, nécessitant une intervention d’urgence et de dernier recours.
N’eût été du traitement appelé ECMO, oxygénation extracorporelle par membrane, Kenny, maintenant complètement rétabli, n’aurait probablement pas survécu. Cette technique, relativement peu connue, assure le rôle d’oxygénation du cœur et des poumons et donne du temps à l’équipe soignante pour trouver des solutions. Médecin aux soins intensifs et responsable du programme ECMO au CUSM, Dr Gordan Simoukovic souhaite faire mieux connaître cette option de dernière chance, qui renferme des statistiques encourageantes pour des patients en danger de mort.
Ce traitement est aussi utilisé en cas de complications graves pour les patients atteints de la COVID-19, bien qu’il ne soit pas encore possible de tirer des conclusions satisfaisantes, étant donné l’apparition récente du virus et de ses particularités.
Sur le point de reprendre le travail comme pompier et ses entraînements de sports de combat, Kenny voue une reconnaissance sans borne pour le personnel soignant et remercie le CUSM pour la qualité exceptionnelle des soins reçus pendant son séjour aux soins intensifs.