Journée des soins infirmiers en oncologie
Merci à Andréane, et à tous ses collègues, pour l'excellent travail qu'ils accomplissent. Joignez-vous à nous le 2 avril pour célébrer la Journée des soins infirmiers en oncologie.
Qu'est-ce qui vous a amenée à devenir infirmière en oncologie ?
Lors de mon baccalauréat en sciences infirmières, j’ai fait mon premier stage sur une unité d’hémato-oncologie, et j’ai eu la piqure pour cette spécialité ! Depuis, je travaille dans ce domaine. Mon premier emploi au CUSM fut à l’hôpital Général de Montréal, et j’ai rencontré une équipe formidable qui a grandement participé à ma formation. Ils m’ont encouragé à me développer, et j’ai appris énormément. C’est une spécialité complexe, les traitements changement rapidement, il faut se tenir à jour dans nos compétences. Encore aujourd’hui, j’apprends tous les jours !
Les patients et les familles m’ont aussi beaucoup appris. Ce qu’ils vivent, à travers le cancer, est intense et chargé d’émotions. Je me sens également privilégiée de pouvoir les accompagner dans ses moments difficiles.
Quel est le meilleur conseil qu'un employé du CUSM vous ait donné ?
Il est difficile d’identifier un conseil, mais les gestionnaires et les collègues que j’ai croisés dans ma carrière m’ont toujours encouragé et m’ont toujours épaulé. Je suis extrêmement choyée d’avoir été aussi bien soutenue. En effet, c’est probablement grâce à eux que je suis devenue infirmière-praticienne spécialisée. J’ai pu me développer dans plusieurs facettes des sciences infirmières. J’ai reçu beaucoup de formation continue et j’ai toujours été encouragée à retourner à l’école pour étudier.
Parlez-nous du travail avec vos collègues infirmiers en oncologie.
Le travail en oncologie est complexe et il est important de travailler en équipe. Les infirmières sont au cœur des soins en cancérologie, et ce, sur toute la trajectoire de soins des patients et leurs proches. Je travaille quotidiennement avec les infirmières pivot, les infirmières de la salle de traitement, les assistantes infirmières chef, mais aussi avec les infirmières des unités de soins qui s’occupent des patients en oncologie. Désormais, je travaille aussi avec les autres IPS.
Cette collaboration permet d’offrir de meilleurs soins.
Comment aimez-vous vous détendre après un quart de travail ?
Ouf, c’est une bonne question ! Maintenant, je cours en rentrant du travail, car sinon, je manque de temps. Mais sinon, je parle ! Parlez des moments difficiles aide à faire descendre la pression. Une chance que j’aie des collègues et amis qui m’écoutent.