Nous sommes le MUHC : mettons en valeur nos techniciens en pharmacie

Le rôle du technicien en pharmacie est essentiel : il veille au contrôle de la qualité à chaque étape du circuit du médicament. Du moment où le médicament quitte la pharmacie centrale jusqu’à son arrivée aux unités de soins, tout doit être exact, prêt à l’utilisation et sécuritaire pour le patient.

Au fil des années, le rôle des techniciens a beaucoup évolué. L’équipe du CUSM s’est agrandie et adaptée aux besoins de toutes les disciplines cliniques. Leur contribution permet aux pharmaciens de déléguer une partie de leur travail et de consacrer plus de temps aux soins directs aux patients.

À l’occasion de la Journée nationale des techniciens en pharmacie, célébrée au Canada le 21 octobre, nous soulignons le parcours inspirant de Mélissa Despins, technicienne en pharmacie au site Glen.

Employée du CUSM depuis 25 ans, Mélissa a commencé sa carrière à l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME), à l’époque où l’établissement se trouvait sur la rue Tupper. Lors du déménagement au site Glen, elle a su s’adapter à une nouvelle réalité : une équipe plus nombreuse et des opérations désormais centralisées pour la pédiatrie, la médecine adulte et les soins du cancer.

« J’ai commencé à l’Hôpital de Montréal pour enfants à l’époque de l’ancien site. En 25 ans, j’ai donc connu tous les changements au CUSM », raconte-t-elle avec fierté.

Et lorsqu’on lui demande ce que signifie pour elle le slogan « Nous sommes le CUSM », Mélissa répond :

Inutile de dire que, puisque j’y travaille depuis 25 ans, le CUSM occupe une grande place dans ma vie. Ma fille, plus jeune, a d’ailleurs reçu des soins à l’HME. Peut-être à cause de mon attachement au monde pédiatrique, mais lorsque je pense au CUSM, je vois un enfant recevoir son congé de l’HME. C’est une source de joie. J’ai alors l’impression d’avoir pu aider !

Depuis 2021, la profession a pris un nouvel essor avec l’introduction du programme technique offert au CÉGEP. Au CUSM, plusieurs assistants techniques ont d’ailleurs complété la formation complémentaire pour obtenir leur titre de technicien. Malgré tout, la demande demeure forte : un signe clair que cette profession en pleine expansion continue d’évoluer au rythme des besoins du milieu hospitalier.