Un centre de prélèvement entièrement renouvelé à l’Hôpital de Lachine
En plus de la nouvelle construction, deux étages seront refaits à neuf dans l’édifice historique de l’Hôpital de Lachine. C’est ainsi que, en 2027, le centre de prélèvement se retrouvera dans des locaux flambant neufs et offrira des installations modernes et optimisées.
Louise Gagnon, cheffe de service des laboratoires associés de l’Hôpital de Lachine et du laboratoire central de l’Hôpital général de Montréal, partage avec enthousiasme les améliorations à venir. « Chaque poste de prélèvement sera séparé des autres. Une insistance spéciale sera mise sur la confidentialité et la sécurité. À l’heure actuelle, les locaux ne nous permettaient pas une confidentialité optimale. Avec la rénovation, les locaux vont respecter la norme ISO 15189 qui est indiquée par le Bureau des normes du Québec.» On retrouvera alors quatre cubicules : deux postes réguliers, un poste avec une civière ainsi qu’un autre spécialement conçu pour la clientèle en surpoids. La chirurgie bariatrique est une spécialité de l’hôpital. Enfin, au bout des quatre cubicules, on pourra compter sur un centre d’envoi vers le Glen où sont réalisés plusieurs tests particuliers.
Chaque jour de la semaine, seront en poste, de 6 h 30 à 11 h chaque matin, trois personnes dédiées au prélèvement ainsi que deux agents administratifs. De plus, pour le dépôt des échantillons, il ne sera plus nécessaire de rentrer dans l’hôpital, car il y aura un guichet de dépôt dans l’entrée. Avec ce guichet, il sera plus facile de déposer les glacières contenant les échantillons.
La zone de dépôt sera connectée directement aux laboratoires par un tube pneumatique. Il faut savoir que pour certaines analyses, comme celles des gaz sanguins, on ne dispose que d’une plage de 30 minutes pour effectuer le test. Il n’y a donc pas de temps à perdre. Les tubes pneumatiques sont un ajout significatif à l’efficacité du centre de prélèvement et du laboratoire situé au troisième étage.
Benoit Charrette, l’assistant-chef du laboratoire, nous raconte comment, entre le moment où il a participé aux ateliers Lean qui, en 2014, ont mis en branle le projet de modernisation de l’hôpital et la conception proprement dite, est apparu Clic Santé ou la prise de rendez-vous a été centralisée. « Clic Santé est un succès indéniable », affirme Benoit. « Ici comme ailleurs, les gens n’attendent plus sur place pour une prise de sang. Ils viennent à l’heure prévue et le roulement se fait bien », ajoute-t-il.
Louise est à Lachine depuis 2011. Sa vision d’un hôpital communautaire, c’est un hôpital dans lequel la petite équipe qu’elle dirige avec Benoit Charrette et Karen NG, l’assistante-chef de la qualité, travaille étroitement pour assurer des soins exceptionnels. C’est aussi un milieu où tout le monde se connaît. « Lachine, ça va toujours rester comme une grosse famille », conclut Louise.