Semaine de sensibilisation au cancer du col de l'utérus

En novembre 2013, Cynthia Roy, jeune maman, reçoit un appel qui la laisse inquiète. Le résultat de son test Pap pour le dépistage du cancer du col de l'utérus révèle l’existence de cellules anormales, c’est-à-dire susceptibles d’évoluer vers un cancer. L’approche rassurante et l’intervention rapide de son médecin-gynécologue, la Dre Barbara Bodmer, ainsi que les soins attentionnés reçus à l’Hôpital Royal Victoria du Centre universitaire de santé McGill (HRV-CUSM) au site Glen, l’ont aidée à passer à travers des moments d’anxiété.

Qu’est-ce qui vous a amenée à consulter et à passer le test Pap?

J’avais toujours des douleurs au ventre et une sensation de brûlure lors de mes menstruations. Mon mari a insisté pour que je vois un médecin, mais je remettais toujours ça à une autre fois. Quand j’ai finalement consulté, le médecin m’a aussi fait passer un test Pap de routine. J’ai reçu alors un appel de la Dre Barbara Bodmer, gynécologue à l’Hôpital Royal Victoria, qui me recommandait une biopsie une colposcopie, c’est-à-dire un examen approfondi du col de l’utérus.

Cynthia Roy a eu la frousse après un résultat anormal de son test Pap. Grâce aux soins reçus au @CUSM_MUHC, elle a pu prévenir le #cancer du col de l’utérus.
Cynthia Roy a eu la frousse après un résultat anormal de son test Pap. Grâce aux soins reçus au @CUSM_MUHC, elle a pu prévenir le #cancer du col de l’utérus.

Comment avez-vous réagi?

Au début, je m’attendais au pire. J’ai pleuré et j’ai dit à mon mari que je ne voulais pas avoir le cancer. J’étais stressée à l’idée de passer une colposcopie, mais la Dre Bodmer m'a tout de suite mise en confiance avec des explications simples et claires. Elle m’a dit que le cancer du col de l’utérus est relié au virus du papillome humain (VPH), une infection qui se transmet lors d’une relation sexuelle. Certaines souches de ce virus, qui est très commun, peuvent amener les cellules à se modifier et à évoluer vers un cancer.

Qu’a dit la Dre Bodmer après la colposcopie?

Le résultat de la biopsie indiquait que les cellules précancéreuses étaient de haut grade. Elle m’a donc recommandée de subir une intervention appelée LEEP* pour enlever une mince couche du col. J’ai subi la procédure à l’Hôpital Royal Victoria en mars 2014, et encore une fois, son écoute et sa gentillesse m’ont rassurée.

Comment a été votre expérience à l’hôpital?

Ça s’est très bien passé. Le personnel est courtois et nous accueille avec le sourire. Si on a des inquiétudes, l’équipe des infirmiers et infirmières est là pour répondre à nos questions. On laisse le message et ils nous rappellent dans la même journée ou le lendemain.

Que s’est-il passé après votre intervention?

J'ai eu des suivis avec la Dre Bodmer tous les 6 mois pour vérifier si tout allait bien, et jusqu’à maintenant tout est beau!

* L’excision électrochirurgicale avec anse diathermique (LEEP) permet de couper une couche du col en faisant circuler un courant électrique dans un fil de métal en forme d’anse.

Le cancer du col de l’utérus

  • Le cancer du col de l’utérus est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules du col de l’utérus
  • Selon la société canadienne du cancer, en 2015, 1 500 Canadiennes auront reçu un diagnostic de cancer du col de l’utérus et 380 femmes en seront décédées.
  • Toutes les femmes qui ont été actives sexuellement devraient passer régulièrement un test Pap à partir de 21 ans.