De l'insuffisance cardiaque à la transplantation cardiaque

J’avais 43 ans lorsque j’ai reçu une transplantation cardiaque. J’ai travaillé comme entraîneur personnel pendant la majorité de ma vie adulte. Je n’étais pas censé subir une chose pareille.  

J’ai commencé à réaliser que quelque chose n’allait pas lorsque je suis allé courir avec une cliente et elle m’a dépassé. Mais, c’est lorsque j’ai gravi quelques marches d’escalier avec le sac de hockey de mon fils à la main que j’ai vraiment commencé à m’inquiéter. Après quelques pas, j’étais complètement à bout de souffle. J’avais 39 ans. 

Grâce aux soins exceptionnels que j’ai reçus et au soutien de ma merveilleuse épouse et de mes précieux enfants, non seulement suis-je en vie, mais je prospère!

 

Ce fut le début de l’histoire de ma maladie cardiaque. J’ai finalement reçu un diagnostic de cardiomyopathie à l’Hôpital Lakeshore, ce qui veut dire que mon cœur était hypertrophié et qu’il ne pompait pas suffisamment de sang. À partir de là, j’ai été recommandé au Programme d’insuffisance cardiaque du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).  

Selon les médecins, j’étais une bombe à retardement. J’ai immédiatement subi une angioplastie et reçu un stimulateur cardiaque à l’Hôpital Royal Victoria (HRV). Je me suis senti en pleine forme pendant six mois, mais ma santé s’est ensuite mise à dégrader de façon drastique. 

J’ai dû alors faire face à une réalité très inquiétante : j’avais besoin d’une transplantation pour survivre. Toutefois, mon corps n’était pas assez fort pour être en mesure de surmonter une chirurgie aussi invasive. J’ai donc reçu un cœur mécanique, que l’on appelle aussi un dispositif séparateur à écoulement axial, qui devait agir comme un pont pour améliorer mon état de santé afin que je sois en mesure de subir la greffe. Grâce à cette technologie, non seulement ai-je pu rester en vie, mais je suis devenu plus fort. 

team

Il y a deux ans maintenant que j’ai reçu ma transplantation cardiaque à l’HRV et je ne me suis jamais senti aussi bien. Je n’oublierai jamais les soins que j’ai reçus au CUSM; de la cardiologue qui est venue me visiter trois semaines après avoir accouché pour discuter avec moi du cœur mécanique, jusqu’aux infirmières qui ont été mes véritables anges gardiens.  

Grâce aux soins exceptionnels que j’ai reçus et au soutien de ma merveilleuse épouse et de mes précieux enfants; non seulement suis-je en vie, mais je prospère! J’ai même finalement décidé de réaliser mon rêve : j’ai ouvert mon propre centre de mise en forme!

 

Merci!

Shelo Florestal

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