Diabète de type 1 : une transition sans heurt des soins pédiatriques aux soins aux adultes du CUSM
Seulement 10 pour cent des personnes atteintes de diabète au Canada ont le diabète de type 1. Nicolas McGee, 19 ans, en fait partie.
Quand Nicolas était tout petit, ses surveillants de garderie lui disaient d’arrêter de boire autant d’eau. Sa soif apparemment insatiable ne semblait rien d’autre qu’un irritant, jusqu’à ce qu’un ami de la famille suggère qu’il s’agissait peut-être de quelque chose de plus sérieux.
Les parents de Nicolas l’ont emmené chez leur médecin de famille, et celui-ci l’a immédiatement envoyé à l’urgence. À l’âge de cinq ans, Nicolas a été diagnostiqué du diabète de type 1. De cinq à huit ans, Nicolas devait s’injecter l’insuline quatre fois par jour. Il devait également mesurer son taux de glycémie en se piquant les doigts.
Nicolas avait 8 ans lorsque le gouvernement a mis en place un projet pilote de pompes à insuline. Il a reçu une pompe gratuitement, et tant lui que ses parents en étaient extrêmement reconnaissants. La pompe était attachée à lui comme un cathéter et était assez petite pour tenir dans sa poche. On a dit à Nicolas de la porter 24 heures sur 24.
« J’étais agréablement surpris de voir que la pompe facilitait ma vie avec le diabète », dit Nicolas. « Je n’avais plus besoin de transporter des seringues ni de me stresser à l’idée de me faire une injection. Je comptais sur l’efficacité d’une machine qui pompait automatiquement de l’insuline dans mon système chaque fois que j’en avais besoin. »
Lorsque Nicolas a eu 18 ans, il a décidé de devenir patient du CUSM après avoir entendu parler de la clinique de Dre Natasha Garfield.
« J’ai mis sur pied une clinique pour les 18-25 ans il y a quelques années pour offrir aux jeunes adultes une transition en douceur du système pédiatrique aux soins adultes, explique la Dre Garfield, endocrinologue et directrice du programme de formation en endocrinologie et métabolisme adulte au CUSM. Les patients peuvent s’attendre à un suivi attentif. »
« La transition s’est faite sans heurts », dit Nicolas. « J’ai d’autres diagnostics endocriniens en plus du diabète, et la Dre Garfield est une experte dans tous ces domaines. »
Aujourd’hui, Nicolas a dix-neuf ans et étudie avec enthousiasme en vue d’obtenir un baccalauréat en histoire et en anthropologie à l’Université McGill.
« J’adore ce que j’apprends ! » dit-il. « Je ne me sens pas limité par mon diagnostic de diabète. Mon meilleur conseil aux autres diabétiques : ne soyez pas trop dur avec vous-même. Le traitement du diabète peut sembler compliqué au début, mais avec le temps, ça devient un style de vie. »
Au nom de tous ceux et celles touchés par le diabète, le CUSM tient à remercier Nicolas d’avoir partagé son histoire en cette #Journéemondialedudiabète !