L’USI de l’HGM adopte de nouvelles stratégies face à la COVID-19
De gauche à droite : Karin Ko, infirmière gestionnaire adjointe, Dr Dan Deckelbaum, chirurgien-traumatologue, Angela Izzo, infirmière éducatrice par intérim, Maxime Breton, infirmier gestionnaire, Sarah St-Germain, infirmière, Catherine Becker, infirmière éducatrice
Beaucoup diraient que l’unité de soins intensifs (USI) de l’Hôpital général de Montréal (HGM) a tout vu… des fractures dues à de violents accidents de voiture ou à des chutes vertigineuses, ou encore de graves blessures par arme blanche et même par balles. Face à la COVID-19, cette équipe d’intervention rapide a montré à quel point elle pouvait être proactive en adoptant de nouvelles stratégies pour aider notre ville à recouvrer la santé le plus rapidement possible.
« On travaille toujours en équipe et on a l’habitude de travailler sous pression, maintenant plus que jamais », affirme Maxime Breton, infirmier gestionnaire de l’USI à l’HGM. « Cette pandémie recèle de nombreux facteurs inconnus, comme le nombre de patients qu’on devra soigner », ajoute-t-il. C’est pourquoi Maxime arrive au travail bien avant le début de son service pour donner aux membres de l’équipe de nuit les tout derniers renseignements avant qu’ils ne rentrent chez eux.
En fait, c’est toute l’équipe qui se surpasse en dehors des heures de travail. Le Dr Dan Deckelbaum, chirurgien-traumatologue, est retourné à l’USI après ses quarts de travail pour faire des simulations avec le personnel de nuit. De même, Sarah St-Germain, une infirmière de l’unité, a consacré son temps libre à créer des diagrammes qui décrivent les protocoles de sécurité importants, rendant l’information plus facile et plus rapide à assimiler. Angela Izzo, aussi infirmière à l’unité, a assumé temporairement le rôle d’infirmière éducatrice et elle organise jusqu’à deux simulations par jour.
Le personnel dévoué de l’unité de soins intensifs de l’HGM vous rappelle qu’en restant chez vous, vous sauvez des vies.