Tête-à-tête avec...

Depuis quand travaillez-vous ici?

Je travaille à la clinique de SP depuis environ quatre ans, et je suis infirmière depuis 11 ans. J’ai toujours travaillé au CUSM.

Pourquoi avez-vous choisi ce domaine?

Je suis entrée dans le monde de la SP parce que j’adore l’approche globale et axée sur la famille des soins au Neuro. L’un des membres de ma famille immédiate a subi une opération du cerveau au Neuro il y a de nombreuses années, et je me souviens à quel point je me suis sentie réconfortée et soutenue par le formidable personnel.

Vanessa Spyropoulos
Vanessa Spyropoulos

Je savais au fond de moi que mon proche recevait les meilleurs soins possible et j’ai su que je voulais travailler au Neuro un jour. Je suis tellement heureuse que ce rêve se soit réalisé! J’adore également apprendre à connaître ma clientèle au fil du temps, ce qui est exactement ma réalité dans le milieu de la SP, puisque la SP est une maladie chronique et évolutive.

Je me sens comme une détective privée, parce qu’un cas comporte souvent plusieurs strates, et il faut investir du temps et de l’énergie pour gratter chacune d’elle et trouver le problème principal.

Que faites-vous dans une journée?

Je vois des patients tous les jours à la clinique et je leur donne de l’enseignement et du soutien lorsqu’ils entreprennent un nouveau traitement contre la SP ou qu’ils changent de traitement. Je travaille également avec des personnes évaluées à cause d’une récidive de la SP. J’explique alors le traitement que prescrit l’équipe et son effet sur l’évolution de la récidive. Je coordonne également le suivi communautaire par l’entremise du CLSC et de la pharmacie.

À la lumière du fardeau de la SP, j’évalue aussi comment les patients et les proches aidants s’adaptent à la maison. Selon ces observations et si c’est nécessaire, j’oriente les patients et les familles vers le CLSC, les centres de réadaptation et les services de santé mentale pour la prise en charge des symptômes, le soutien psychologique, l’évaluation de la capacité de travail et l’évaluation du besoin d’accroître le nombre d’heures de soutien à domicile.

Je passe également beaucoup de temps au téléphone avec des patients et leurs proches aidants pour traiter de questions relatives aux traitements de la SP, aux récidives, aux symptômes et à d’autres questions liées à la maladie.

En plus de mon travail auprès des patients et de leur famille, je suis préceptrice de deux infirmières qui terminent leur maîtrise en soins infirmiers à McGill.

Qu’est-ce que vous aimez dans votre travail?

J’adore pouvoir accompagner mes patients et leurs proches sur une période prolongée dans leur périple avec la SP, déterminer leurs forces et leurs besoins de soutien et les aider à découvrir leur résilience et à prendre leur maladie en charge. Je me sens comme une détective privée, parce qu’un cas comporte souvent plusieurs strates, et il faut investir du temps et de l’énergie pour gratter chacune d’elle et trouver le problème principal. C’est tellement important : si vous avez l’impression que l’équipe soignante écoute vos préoccupations et en tient compte, vous franchissez une première étape fondamentale vers la confiance envers l’équipe et la collaboration avec elle. Je suis privilégiée de pouvoir faire ce que je fais et je sais que, quel que soit le stress que je ressens dans une journée, je retourne chez moi tous les jours en sachant que j’ai changé quelque chose pour quelqu’un, même si c’est minime.

Que faites-vous dans vos temps libres?

J’adore passer du temps avec mes amis proches, généralement autour de rires et d’un bon repas. Je suis vraiment persuadée que le rire est le meilleur remède qui soit et que la nourriture peut tout régler! J’aime aussi aller à des concerts, à des spectacles et à des cours de yoga pour me détendre. J’essaie d’aller à l’église quand je le peux, parce que ma foi m’a maintenue bien ancrée tout au long de ma vie. Enfin, les visites à mes nièces et à mon neveu à Toronto et à Boston font partie de mes activités favorites, parce qu’ils accaparé mon cœur, et ils le savent!

Confidences

Votre passe-temps préféré : Me perdre dans un roman policier d’Agatha Christie.

Votre activité physique préférée : Le yoga chaud. C’est comme un cours de vinyasa ordinaire, mais la salle est chauffée à 38 ou 39 degrés. Tout un entraînement 

Votre endroit favori à Montréal : Le Biodôme – grandiose pour les passionnés des animaux!

Votre destination voyage préférée : N’importe où en Europe

La qualité que vous préférez chez les autres : La gentillesse

Votre endroit favori au CUSM : Le Centre de jour du Neuro. Les infirmières qui y travaillent sont des camarades adorables! Elles écoutent quand j’ai eu une journée difficile, elles me font rigoler et me nourrissent de toutes sortes de sucreries délicieuses!