Rougeole : connaître les risques et savoir comment se protéger. En savoir plus .

Faites la connaissance de Patricia Kearns — la patiente experte

Patricia Kearns est bien placée pour raconter la vie d’un patient. Elle est atteinte de diabète, de sclérose en plaques et d’affections connexes. Si l’on devait citer quelqu’un en exemple pour illustrer la notion de « patiente experte », Patricia Kearns serait la personne toute désignée.

« Il y a longtemps que je suis une patiente, et j’ai traversé bien des épreuves, explique-t-elle. Il y a cependant des choses et des gens que je n’ai pas perdus de vue au fil des ans, comme les conseils de Mavis Verronneau, l’infirmière de l’Hôpital général de Montréal, qui m’a appris comment gérer mon diabète. »

Patricia Kearns s’estime aussi très chanceuse d’être suivie à la Clinique de la sclérose en plaques de l’Hôpital et de l’Institut neurologiques de Montréal. « L’équipe est formidable, poursuit-elle. Il y a entre autres l’infirmière enseignante Diane Lowden, qui donne des renseignements permettant aux patients de prendre des décisions éclairées. En tant que patients, nous sommes chanceux que diverses options s’offrent à nous de nos jours, mais nous avons besoin d’être informés pour faire des choix ».

« Nous sommes chanceux que diverses options s’offrent à nous de nos jours, mais nous avons besoin d’être informés pour faire des choix ».

Grâce à toute l’expérience et aux connaissances qu’elle a acquises, Patricia Kearns participe au programme L’atelier du Centre universitaire de santé McGill (CUSM); il s’agit d’un programme de formation et de soutien de six semaines axé sur le patient. Elle est aussi une défenseure acharnée du concept d’autogestion des maladies chroniques et de la collaboration patient-médecin pour suivre la progression d’une maladie. « Il est très important de tout consigner par écrit, ajoute Patricia Kearns. Je tiens un journal de santé – cela m’aide vraiment à identifier la manière dont la maladie évolue au cours des mois, entre les visites chez le médecin. Avec un dossier renfermant la description des symptômes, il est plus facile de discuter avec son médecin et de détecter les problèmes ou d’évaluer les succès. »

Patricia Kearns croit aussi fermement que les patients ont besoin d’inspiration; elle s’estime privilégiée de se trouver souvent en présence de personnes inspirantes, dans le cadre de son travail à L’atelier ou en tant que patiente du CUSM. « Je suis étonnée de constater à quel point les humains sont résilients, poursuit-elle. Je suppose qu’il s’agit d’une caractéristique de l’esprit humain. »