Une deuxième année pour l’événement Courir pour la cause d’un hôpital à l’autre!
L’événement Courir pour la cause d’un hôpital à l’autre, une initiative qui célèbre la profession d’infirmière et qui soutient la cause de la santé mentale chez les travailleurs de la santé, a repris vie pour une deuxième année consécutive. Cette deuxième édition a non seulement clôturé la Semaine de la santé mentale hier, le dimanche 8 mai, mais elle sonnera le début de la Semaine nationale des soins infirmiers, ayant lieu du 9 au 15 mai. L’instigatrice du mouvement, Gülin Yilmaz, infirmière au Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et ses trois collègues du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal ont parcouru un trajet de 47 km à la course reliant une dizaine d’établissements de soins de santé pour saluer leurs collègues à leur passage.
Les quatre compères passionnés de course, Gülin Yilmaz, Natalia Mursa Curci, infirmière à l’urgence de l’Hôpital de LaSalle, Sarah Bachand, infirmière au bloc opératoire de l’Hôpital de LaSalle et Mélanie Myrand, infirmière praticienne à la Clinique Medistat n’ont pas hésité à récidiver pour une seconde année afin de soutenir l’organisme Mouvement santé mentale Québec et sensibiliser la population et les travailleurs de la santé à prendre soin de leur santé mentale. Cette année des coureurs provenant de la région de Laval et de la Rive-Sud de Montréal se sont joints à elles. Une seconde équipe s’est également lancé le défi et a accumulé le même nombre de kilomètres, la même journée, à la même heure, dans la région de l’Estrie.
Le parcours était le même que celui de l’année précédente : en partant de l’Hôpital Lakeshore à Pointe-Claire, elles ont passé devant deux CHSLD et huit hôpitaux, dont l’Hôpital de Lachine, le site Glen du CUSM et l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal (Le Neuro), encourageant sur leur passage leurs collègues travailleurs de la santé. Elles ont fini à l’unisson au sommet du Mont-Royal.
Le défi était grand pour Gülin lors de sa première expérience, mais les leçons qu’elle en a tirées étaient inestimables. « En course à pied, les limites sont davantage mentales que physiques. Au cours de cette course, j'ai compris la valeur du travail d’équipe, d'être bien entourée et d’avoir du soutien. J'ai été étonnée de voir à quel point mon esprit et mon corps étaient capables de s'adapter et de faire face aux difficultés », dit-elle.
Selon Gülin, les soins infirmiers ne se limitent pas au chevet du patient. « En tant qu'infirmières, nous pouvons avoir une voix forte, qui a le pouvoir de créer un changement positif. Lorsque nous nous unissons vers un même objectif, nous sommes puissants », s’exclame-t-elle en pensant à ce qu’elles ont accompli pour soutenir la cause de la santé mentale.
Bravo à toute l’équipe pour votre accomplissement!