Autrefois à bout de souffle, elle profite maintenant de la vie
Il y a environ six ans, Elissa Cohen a commencé à ressentir des problèmes cardiaques, y compris des palpitations. « Comme il m’arrivait de ne pas me sentir bien, je suis allée voir mon médecin de famille qui m’a immédiatement dirigée vers un cardiologue. Il m’a diagnostiquée sur-le-champ et m’a dit que tôt ou tard, il faudrait que je ma valve aortique soit remplacée. »
Elissa est née et a été élevée à Montréal, où elle travaille comme comptable dans une entreprise d’informatique. Elle a trois enfants et, de son dire, un mari formidable. « Je me considère comme une personne très chanceuse », déclare-t-elle.
Or, Elissa a reçu un diagnostic de sténose aortique, un rétrécissement de l’ouverture de la valve de l’aorte. Cette maladie restreint la circulation du sang entre le ventricule gauche et l’aorte et peut aussi nuire à la pression de l’oreillette gauche. « À un moment donné, j’étais constamment à bout de souffle. Je ne pouvais pas marcher bien loin. Je savais qu’il était vraiment temps de remplacer mon aorte. »
Elle ajoute : « Je pense que j’ai toujours été plutôt positive, même si j’ai eu quelques moments de découragement. Chaque fois que j’avais un rendez-vous à l’hôpital, je devais me dire : “j’en suis là et j’ai besoin d’être opérée”. »
La valve aortique peut être remplacée dans le cadre d’une intervention mini-invasive ou d’une opération à cœur ouvert. Elissa a subi une opération à cœur ouvert sous la direction du docteur Kevin Lachapelle, chirurgien au Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Tout s’est très bien passé. Après son opération, elle a séjourné un peu plus d’une semaine à l’aile D7 de l’Hôpital Royal Victoria, au site Glen du CUSM.
« L’équipe soignante était extraordinaire, du cardiologue au chirurgien en passant par les infirmières, le physiothérapeute et les préposés aux bénéficiaires. Tout était parfait, du début à la fin », se rappelle Elissa.
Toutes les deux heures, elle devait marcher; elle progressait chaque jour. Avec l’aide d’un physiothérapeute, elle a affronté les escaliers. « Tout le monde m’encourageait et me soutenait. J’étais une bonne patiente, mais j’ai eu des soins et un soutien extraordinaires. »
Elissa a aussi aimé l’environnement hospitalier. « L’édifice est magnifique : c’est neuf, c’est propre et c’est calme quand j’en ai envie. Chaque infirmière était gentille et amicale et me demandait toujours si j’avais besoin de quelque chose. Presque tous les jours, le docteur Lachapelle venait faire un tour quand il avait terminé ses interventions pour voir comment j’allais. »
Elissa Cohen souhaitait vraiment raconter son expérience positive. « On entend seulement des histoires négatives sur le système de santé. Tout le monde se plaint, dit-elle. Il n’y a pas de système parfait, mais je suis reconnaissante au CUSM pour mon rétablissement et pour les soins que j’ai reçus. Je suis aussi reconnaissante d’être remise sur pied et de profiter de la vie. »