Discussion sur le don d’organes et de tissus avec Wendy Sherry

Bien qu’elle ne savait le pas à l’époque, lorsque Wendy Sherry accepta un remplacement de 10 mois pour un poste d’infirmière dans le programme de don d’organes et de tissus en 2005, elle était sur le point de s’engager dans une aventure qui allait façonner sa carrière profondément.

Au moment où on lui proposait le poste de remplacement, Wendy venait tout juste de terminer son baccalauréat en sciences infirmières. Elle voulait déjà être donneuse et l’endos de sa carte d’assurance-maladie était signé. Toutefois, ses connaissances sur le processus de don se réduisaient à presque rien. Elle se mit donc à lire toute l’information disponible et poser beaucoup de questions.

Wendy Sherry

Elle se demanda : « Puis-je vraiment être donneuse ?, Est-ce que j’ai ce que ça prend pour soutenir les familles durant ce processus ? » Au début de sa carrière d’infirmière, Wendy faisait partie de l’équipe volante à l’hôpital général de Montréal et elle travaillait à l’occasion au chevet des patients à l’unité des soins intensifs. Elle avait également de l’expérience dans les soins de fin de vie. Elle était à l’aise pour faire face à la mort et décida qu’elle avait les habiletés pour relever le défi.

Au moment où on lui proposait le poste de remplacement, Wendy venait tout juste de terminer son baccalauréat en sciences infirmières. Elle voulait déjà être donneuse et l’endos de sa carte d’assurance-maladie était signé. Toutefois, ses connaissances sur le processus de don se réduisaient à presque rien. Elle se mit donc à lire toute l’information disponible et poser beaucoup de questions. Elle se demanda : « Puis-je vraiment être donneuse ?, Est-ce que j’ai ce que ça prend pour soutenir les familles durant ce processus ? » Au début de sa carrière d’infirmière, Wendy faisait partie de l’équipe volante à l’hôpital général de Montréal et elle travaillait à l’occasion au chevet des patients à l’unité des soins intensifs. Elle avait également de l’expérience dans les soins de fin de vie. Elle était à l’aise pour faire face à la mort et décida qu’elle avait les habiletés pour relever le défi.

« Avec les maladies chroniques, on soutient le patient et sa famille pendant un bon moment, alors qu’avec le don d’organes, tout se passe très rapidement. Vous devez prendre toutes vos compétences et les mettre en accéléré tout en reconnaissant que le patient et sa famille ont besoin de temps pour comprendre et accepter, » explique Wendy. En tant qu’infirmière aux dons d’organes et de tissus, son souci est de prendre soin de la famille du donneur ; elle procure toute l’information, les ressources et le soutien nécessaires afin que les familles puissent prendre une décision éclairée.

Wendy fait partie d’une équipe d’environ 20 infirmières dans le programme de dons à travers le Québec. Elles se rencontrent mensuellement pour partager l’information et établir des standards de soins basés sur les meilleures informations disponibles pour améliorer le soutien aux familles au cours du processus de don. Malgré le fait qu’elles occupent le même emploi dans des hôpitaux différents, elles s’efforcent toutes d’offrir les meilleurs standards de soins.

Au fil du temps, elles ont appris et amélioré le processus de don d’organes et de tissus. « Nous consultons tous ceux que nous jugeons importants dans le processus, incluant le personnel d’anesthésiologie, travailleur social, soutien spirituel et plus encore, » mentionne Wendy. « Chacun peut s’exprimer et se sent impliqué, et le point de vue de tous est pris en compte. Ceci nous empêche d’avoir une vision étroite, et lorsque nous allons de l’avant, nous le faisons avec une meilleure assurance. »

En reconnaissance de son leadership et de ses contributions exceptionnels, Wendy s’est récemment vue décernée le prix de la meilleure infirmière clinicienne par l’Association internationale des infirmières et infirmiers et elle a également obtenu une mention dans le bulletin Worldwide Leaders in Healthcare. Lorsqu’interrogée sur ses sentiments à propos d’un tel honneur, elle partage instantanément le mérite avec son équipe.

« J’œuvre avec bon nombre de gens qui travaillent fort, » explique-t-elle. « Tout est une question d’équipe ; chacun y met du sien et joue son rôle. Cette collaboration implique une centaine de personnes pour un seul donneur et tout le monde est fier de faire partie du processus. »